Петр Ершов - Le petit Cheval bossu

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  • Название:
    Le petit Cheval bossu
  • Автор:
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  • Издательство:
    неизвестно
  • Год:
    2022
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Петр Ершов - Le petit Cheval bossu краткое содержание

Le petit Cheval bossu - описание и краткое содержание, автор Петр Ершов, читайте бесплатно онлайн на сайте электронной библиотеки LibKing.Ru
Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.

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Puis, ils viennent à la maison,

Faisant la conversation

Sur ces ch’vaux, sur une grande fête,

Sur un drôle de petite bête.

Le temps va son train toujours,

L’heure à l’heure, le jour au jour.

Une semaine après, les frères

Partent pour la ville, pour faire

Ceci: vendre des denrées

Et apprendre sur le quai,

Si les barques all’mandes à voiles

Y viennent pour ach’ter des toiles,

Si le roi Saltan y vient

Capturer de bons Chrétiens.

Ayant fait bien de prières,

Ayant demandé au père,

Ils prennent en secret deux ch’vaux

Et s’en vont sans dire un mot.

De la nuit, le soir s’approche,

Le temps du sommeil est proche.

Ivan marche sans penser trop,

Chante et mange son chanteau.

Et avec la conscience franche,

En mettant les mains aux hanches,

En dansant, comme un seigneur,

Dans la grange, il entre, poseur.

Tout est bien, sauf les ch’vaux, comme

S’ils n’étaient pas là, en somme!

Seul, le p’tit Cheval-jouet

Tourne de joie près des pieds,

Bat de longues oreilles sans cesse

Et sautille de l’allégresse.

Ivan se met à hurler,

S’appuie pour ne pas tomber

Contre le mur: “ Ch’vaux superbes!

A crinière d’or fine comme l’herbe!

Mais je vous ai tant aimés,

Quel démon vous a volés?

Peste de lui, le chien, qu’il pleure!

Que, dans un ravin, il meure!

Qu’il s’effondre avec le pont

Là, dans l’autre monde, c’est bon!

Oh, mes ch’vaux bruns-gris superbes,

A crinière d’or fine comme l’herbe!”

Le Ch’val fait un henniss’ment:

“Ne pleure pas, mon cher Ivan,

Ton malheur est une grande chose,

Je t’aid’rai à cette cause.

N’accuse pas le diable en vain:

Tes frères ont pris les ch’vaux. Tiens!

Ne dis pas de choses sottes,

Sois calme, ce n’est pas ta faute.

Mets-toi plus vite sur mon dos

Tiens-toi ferme comme il faut;

Bien que je sois de p’tite taille,

Mieux que d’autres, je travaille:

Je me mets vite à courir,

Le diable, je peux le saisir”.

Il s’étend devant son maître,

Ivan monte au Ch’val, sans être

Lâche; du p’tit Cheval, il prend

Les oreilles, en mugissant.

Le Cheval se lève de terre,

Branle sa petite crinière,

Il s’ébroule, en s’animant,

Se lance comme une flèche, volant.

Il n’y a que de la poussière

Qui y tourbillonne par terre.

En un clin d’oeil, ou en deux,

Il rattrape les astucieux.

Les frères ont peur et s’apprêtent

A montrer vite qu’ils regrettent.

Ivan se met à crier:

“C’est honteux de me voler!

Bien que vous soyez plus sages,

Je suis plus honnête, je gage:

Je ne vous ai rien volé”.

L’aîné de ses frères, crispé,

Dit: “Ivan, notre cher frère,

Rien à nier – c’est notre affaire!

Mais tu dois aussi compter

Avec notre pauvreté:

Tu sais qu’on n’a, quoiqu’on sème,

Pas de pain quotidien même.

La red’vance, où la trouver? –

On n’arrête pas d’exiger.

C’est à cause de cette tristesse

Qu’on a tant parlé sans cesse

Toute la nuit et de bonne heure:

Que faire dans notre malheur?

Enfin, on arrive, tout d’ même,

A résoudre le problème:

On va vendre tes chevaux

Pour mille roubles, si ça vaut.

Pour te dire merci, on pense

Te faire une bonne récompense –

T’ach’ter des bottes, un chapeau

Rouge avec un beau grelot.

De plus, pense à notre père,

Il est vieux, ne peut rien faire;

Mais il faut passer la vie, –

Toi, tu n’es pas sans esprit! ” –

“Si c’est de sorte qu’on prétende,–

Dit Ivan aux frères, – qu’on vende

Mes chevaux à crinière d’or,

Prenez-moi aussi alors”.

Ils sont contre, car ils mentent, –

Mais rien à faire, – ils consentent.

Enfin, le ciel s’obscurcit;

L’air devient plus rafraîchi;

Pour ne pas se perdre en route,

On veut bien casser la croûte.

Aux branches d’en-bas, comme il faut,

On lie bien tous les chevaux,

On apporte des comestibles,

On boit un coup, c’est possible

Ch’min faisant; après, bon Dieu,

On bavarde à qui mieux mieux.

Tout à coup, l’aîné des frères

Remarque au loin une lumière.

A son frère, il cligne de l’oeil,

Pour que le deuxième frère veuille

Le sout’nir, après, il tousse,

Montre le feu, d’une voix douce,

Dit, grattant son occiput:

“Il fait nuit, si j’avais su

Que la belle lune, comme pour rire,

Vient pour une minute, – sans dire,

Tout aurait été mieux. Tiens!

Je ne vois, ni n’entends rien…

Mais, attends, donc, il me semble

Qu’une petite fumée y tremble…

Regarde, là!.. Oui, c’est comme ça!..

Si, pour le brasier, on a

Du feu – une merveille! Ecoute,

Frère Ivan, mets-toi en route!

A vrai dire, pourtant, je n’ai

Rien du tout pour l’allumer.”

Et Daniel, lui-même, pense:

“Que tu n’aies pas de la chance

De rev’nir!” Gabriel dit:

“Qui sait ce qui brûle ici!

Si les brigands l’importunent, –

Adieu, mon frère, sans rancune!”

C’est un rien pour notre Idiot.

Il s’assied vite sur le dos

De son p’tit Ch’val, frappe ses côtes,

Le tiraille, de ses forces sottes,

Braille… Le Ch’val se cabre, et puis,

Disparaît vite dans la nuit.

“Que la force de Dieu nous cache!” –

Crie son frère parce qu’il est lâche,

Après, il se signe et dit:

“ Quel démon est, donc, sous lui?”

Le feu est plus clair par suite

De ce que le Ch’val court vite.

Le voilà devant le feu.

Le champ est tout lumineux:

La lumière perce la brume,

Mais elle ne chauffe, ni ne fume.

Etonné par la merveille,

Ivan dit: “Quoi de pareil?!

Cinq chapeaux de la lumière,

Mais elle ne chauffe, ne fume guère;

Quel beau feu original!”

Il entend dire son p’tit Ch’val:

“L’oiseau-de-Feu, je l’assume,

A perdu ici sa plume.

Mais, je prie, pour ton bonheur,

Ne la prends pas, mon seigneur.

Puisque cette plume amène

Bien beaucoup de grandes peines.” –

“Parle donc, ce n’est pas ça!” –

Pense Ivan, n’ècoutant pas,

Prend la plume, sans être lâche,

Et, dans des loques, il la cache,

Ensuite, il prend ces lambeaux

Et les met dans son chapeau.

Puis, Ivan vient chez ses frères

Et leur dit de cette affaire:

“Quand, là-bas, j’ai galopé,

Je n’ai vu qu’une souche brûlée;

Je me suis cassé la tête

Pour qu’elle n’ait pas la défaite;

Une heure, j’ai soufflé le feu –

Mais il s’est éteint, parbleu!”

Toute la nuit, ils rient, les frères,

Aux éclats, sans dormir guère;

Lui se couche sous le chariot,

Dort et ronfle, notre Idiot.

S’att’lant à l’heure matinale,

Ils vont à la capitale,

Au marché central qui est

Vis-à-vis des Grands Palais.

Il y avait un rite en ville:

C’est qu’à des sujets dociles,

Seul, le maire peut ordonner

Au marché de commercer.

A la messe, les cloches sonnent;

Et le maire de ville se donne

Au marché, rich’ment paré;

La garde le suit, bien armée.

Un héraut barbu y passe,

A côté, il a sa place;

Il sonne à sa trompette d’or

Et crie aux marchands très fort:

“Ouvrez vite les boutiques,

Commercez à tous pratiques!

Et que tous les surveillants

Soient assis près, en veillant

Pour qu’il n’y ait pas de tapage,

De cohue, de rixe en rage,

Pour qu’aucun salaud vilain

Ne trompe de bonnes gens de rien!”

Donc, on ouvre les boutiques,

On appelle tous les pratiques:

“Chers messieurs, venez ici,

Bienvenus, on vous en prie!

Nous avons des marchandises

Convenables à votre guise!”

Les ach’teurs viennent, regardant,

Achetant tout aux marchands;

Ceux-ci comptent, en première ligne,

L’argent, aux surveillants, clignent.

La garde de ville, à propos,

Arrive au rang des chevaux;

Elle y voit une bousculade.

Pas d’entrée, de promenade,

De sortie; le peuple rit,

On fourmille, on bat, on crie.

Notre maire de ville s’étonne

De cette grande joie et ordonne

A sa garde de libérer

Le passage pour y entrer.

“Ohé, vous, nu-pieds, les diables!

Arrière! On n’est pas aimable!” –

Crient nos braves moustachus,

Battent par des fouets ces pieds-nus.

Alors les gens bougent sur place,

Se découvrent, après, s’effacent.

On voit le rang des chevaux;

Là, il y a deux ch’vaux moreaux

Superbes, et leurs belles crinières

D’or ondulent jusqu’à la terre,

Frisées en ronds, leurs queues d’or

Tombent comme un ruisseau encore…

Malgré sa fougue, notre maire

Frotte sa nuque et pense, – que faire?

Il dit: “Que le monde de Dieu

A beaucoup de merveilleux!”

Et la garde fait des courbettes,

Ecoutant cette parole nette.

Cependant, le maire de ville

Ordonne aux sujets dociles

Que personne n’achète, ne vende

Ces chevaux sans sa commande;

Il va se rendre au palais

Pour parler au roi du fait.

En laissant la garde sur place,

Pour faire son rapport, il passe.

Là, il se met à crier:

“De grâce, mon roi-père, pitié!”

Puis, comme s’il donne corps et âme,

Il tombe par terre et s’exclame:

“Ne fais pas m’exécuter,

Ordonne-moi de te parler!”

Le roi daigne lui dire: “Raconte

Aisément, comme un bon conte.” –

“Comme je peux, je parlerai:

Je suis maire de ville, tu sais;

Juste, fidèle, honnête, j’exerce

Ce poste…” – “On sait ton commerce!” –

“J’ai pris notre détach’ment

Pour voir des chevaux au rang

Du marché. – J’ai vu la masse

Des badauds qui s’y entassent!

Que faire?.. J’ai dit de chasser

Pour ne pas nous empêcher.

Ça est fait, notre roi-père!

Qu’est-ce que je devais y faire?

Je vais au rang des chevaux;

Là, il y a deux ch’vaux moreaux

Superbes, et leurs belles crinières

D’or ondulent jusqu’à la terre,

Frisées en ronds, leurs queues d’or

Tombent comme un ruisseau encore…

Leurs sabots de diamants brillent,

Et de grandes perles y scintillent”.

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