Евгений Тарле - Сочинения — Том II

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  • Название:
    Сочинения — Том II
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  • Издательство:
    ИЗДАТЕЛЬСТВО АКАДЕМИИ НАУК СССР
  • Год:
    1957
  • Город:
    Москва
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Евгений Тарле - Сочинения — Том II краткое содержание

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Pierre Toulin.

Commis. Longchamp.

Nous commissaire sus dit et soussigné vu les déclarations et interrogatoire et réponses cy-dessus, avons arrêté que le susdit S-r Toulin sera mené par devant le tribunal de police scav. a la Mairie pour être par Mess, les Administrateurs statué ce qu’ils aviseront bon être; fait au comité à Paris lesdits jour et an que dessus a minuit moins un quart.

Louis Longchamp.

Vu le procés-verbal cy-dessus, et de l’autre part le Département de police ordonne que ledit Toulin sera sur le champ conduit à l’Hôtel de la Force pour y être detenu jusqu’à ce qu’il en ait été autrement ordonné. Fait à l’Hôtel de la Mairie ce dix sept Juillet mil sept cent quatre vingt onze.

Perron , adm-r.

К этому листу приклеена бумага:

Le dix-sept juillet 1791 a été amené ès prisons de l’Hôtel de la Force par le S-r Doucey Caporal de la garde de Paris (слова de Paris зачеркнуты — Е. T.) nationale de la section du Palais-Royal le nomé Pierre Toulain de 1 ordonnance de M. le Commissaire De la dite Section pour fait de police.

Landragin .

XXXVIII

Архив префектуры полиции.

№ 846, Section Butte des Moulins, 19 jullet 1771.

L’an mil sept cent quatre vingt onze le dix-neuf juillet six heures et demie de relevée s’est présenté devant nous commissaire de la section du Palais Royal, ville de Paris, de service au comité pour l’absence et légitime empechement du commissaire de Police retenu chez lui pour cause de maladie, le sieur Gilbert Martin Sergent Volontaire de la troisième compagnie du Bataillon de S-t Roch lequel nous a dit qu’il a été amené, au poste du Palais-Royal où il est de Service un quidam prevenu d’avoir tenu dans le jardin du Palais-Royal des propos insultants contre la garde nationale; pourquoi lui sieur Martin a été chargé à la tête d’un detachement de conduire ledit quidam par devant nous. Lecture faite audit sieur Martin de sa déclaration il a signé avec nous.

Martin Helieur .

Et de suitte est comparu par devant nous commissaire susdit et soussigné sieur Louis-Jeseph Escourette, soldat volontaire de la seconde compagnie du Bataillon de la Trinité lequel nous a dit et déclaré qu’etant sur les cinq heures et demie environ de relevée de ce jour dans le jardin du Palais-Royal, il s’est approché de quelques groupes où l’on faisait des motions que dans un entre autres il a remarqué un quidam qui lui a porté la parole sur une motion assez sensée en lui disant: la garde nationale si elle ne se comporte pas autrement nous sommes dix mille ouvriers, nous nous fournerons du côté des aristocrates et alors les habits bleus auront beau jeu, qu’aussitôt lui sieur Escourete en habit bourgeois a pris ce quidam au collet et à l’aide du sieur Giraud son camarade et de plusieurs citoyens irrités d’entendre ce quidam tenir un tel propos, l’ont conduit au poste du Palais-Royal et l’ont même sauvé de la fureur du peuple qui voulait le maltraiter. Pourquoi led. sieur Escourete vient nous déposer de ce fait déclaration qu’il affirme sincère et qu’il a signée avec nous commissaire susdit après lecture a lui faite.

Escourette Helieur .

Et desuitte est comparu par devant nous, commissaire susdit et soussigné lédit sieur Girand surnommé lequel nous a dit s’appeller Claude-Jean Girand, soldat citoyen de la seconde compagnie dudit Bataillon de la Trinité, lequel nous a dit et déclaré que dans un grouppe ce soir au Palais Royal un quidam à lui inconnu lui a dit ainsi qu’au sieur Escourette son ami, que si la garde nationale ne se comportait pas autrement, il y avait dix mil ouvriers qui se tourneraient du parti des aristocrates et qu’alors des habits bleus verraient beau jeu, que les citoyens ont crié qu’il fallait arrêter ce quidam et que lui déclarant et son camarade l’ont saisi pour empocher qu’on ne le maltraitât et l’ont conduit au poste du Palais-Royal, d’où il a été amené par devant nous où ledit déclarant est venu faire sa déclaration qu’il affirme être veritable et a signé avec nous commissaire susdit après lecture à lui faite.

Claude Girand.

Helieur.

Et desuitte avons fait comparaître par devant nous commissaire susdit et soussigné le dit quidam auquel nous avons demandé ses noms, surnoms, âge, pays de naissance, qualité et demeure, lequel a repondu de se nommer Thomas Tancré, natif d’Angers, paroisse S. Maurice, âgé de trente six ans, tabletier, logeant rue Quincampoix chez M. Robillard vis-à-vis l’hôtel de la couronne; a lui demandé s’il est marié, a repondu que non; a lui demandé si les meubles de la chambre où il couche sont à lui où à M. Robillard a repondu qu’ils sont à M. Robillard; a lui demandé s’il a journellement de l’ouvrage de sa profession, a repondu que oui; a lui demandé, pourquoi ayant de l’ouvrage il est allé au Palais-Royal — a repondu qu’il venait de la rue de Rohan et qu’il est passé par le Palais-Royal pour aller boire une bouteille de vin a la Court. ille; a lui demandé pourquoi il a dit que si la garde nationale ne se comportait pas autrement ils étaient dix mille ouvriers qui se tourneraient du côté des aristocrates et que les habits bleus verraient beau jeu, a repondu que s’il l’a dit qu’il on demande pardon à la garde nationale, qu’il est au aesespoir de l’avoir dit et que si tel propos lui est échappé c’est l’effet du vin qu’il avait bu, qu’il aime sa patrie, est français dans l’âme et qu’il deffendroit la constitution au péril de sa vie. Lecture a lui faite de ses réponses à notre interrogatoire il a affirmé qu’elles contiennent vérité et signé avec nous, commissaire susdit.

Thomas Tanquerey.

Helieur.

Nous commissaire susdit et soussigné, vû le raport de la garde, les dépositions ci-devant faites, ensemble les réponses dudit Tanquerey à notre interrogatoire, nous avons arrêté qu’attendu le vin dont sa tête est encore échauffée et craignant qu’il ne retourne au cabaret et ensuite faire des motions, il sera déposé pour forme de correction à la salle de discipline du poste du Palais-Royal jusqu’ à dix-heures du soir et qu’il sera ensuite remis en liberté. Et du consentement dudit Tanquerey qui desire y passer la nuit par économie, nous avons obtempéré à son désir. Fait au comité ce 19 Juillet 1791.

Helieur.

XXXIX

Нац. арх.

D. XXIX-b 34, № 152.

Грязная, синяя бумажка; на одной стороне:

ce papier a été trouver Dans la guerite de la Caise Descompte, Rue Vivienne, par Winal, Du 17 au 18 août 1791 N-é Winal est fusilier dans la compagnie du centre du bataillon des filles S-t Thomas. Il y a eu plusieurs papiers de cette espèce répandus dans la capitale, il a été trouvé dans la cour des petits-pères.

На другой стороне (другим почерком, совершенно безграмотно):

Comarade si vous persistet plus longtems a apprimer vos frerès non armée vous et vos coqchantant serez bientôt rasés je vous dirai que nous sommes ou nombre de 50 mille qui avons juré la ruine totale de la Capital.

XL

Нац. арх.

D. XXIX-b 34, № 353.

На полях : arrestation de S. de Coitenfou à Caen.

Paris le 1 Août 1791. (M. M. du comité des recherches).

Messieurs.

J’ai l’honneur de vous faire passer une lettre que je reçois à l’instant et par laquelle les officiers municipaux de Caen, donnent avis de l’arrestation du S. Stanislas Auguste Coitenfou de S-te Hypolite prevenu d’avoir tenu des propos propres à soulever les ouvriers. J’ai repondu a ces officiers municipaux que je vous adressois leur lettre et que je vous priois de vouloir bien leur faire parvenir directement votre reponse. J’ai fait verifier sur les registres du Département de la Police depuis le 28 juin dernier, s’il avait été délivré un passeport pour ce particulier, il n’y a point de traces qu’il en ait été expedié sous les noms que cette municipalité indique.

Le Maire de Paris

Bailly

XLI

Нац. арх.

F 131138, № 6.

Copie de la lettre écrite à M. de Cernon le 7 Août 1791 (без подписи).

Je prends la liberte de rappeler à M. de Cernon combien il est urgent qu’il fasse son rapport à l’A. N. sur l’edifice consacré aux grands hommes et qu’il nous obtienne un decret de 50 mille livre par mois. Nous sommes sans un sol, le Ministre a refusé avec raison de nous faire de nouvelles avances. Nous avons commencé une quinzaine sans avoir de fonds et si cette semaine s’écouloit sant que nous ayons notre somme decreltée, je ne say comment le Directoire s’en tireroit, il y auroit beaucoup à craindre du soulèvement de 500 ouvriers.

XLII

Архив префектуры полиции.

Section des Quinze-Vingts. Comité civil et de Police. 30 Août 1791.

Déclaration contre les S’r Lelièvre et autres.

L’an Mil sept quatre vingt onze le Mardy, trente août neuf heures du Matin sont comparu devant nous Claude Barthélémy Jurié commissaire de Police de la section des quinze vingts assisté de S-r Etienne Renet, secrétaire greffier de la dite section, S-r François Laurent ouvrier demeurant rue de Bretagne Marais № 6, Sebastien Toubéaux, demeurant rue de Montreuil № 51 et Michel Culot demeurant rue S-t Foix, porte S-t Denis, maison de M. Désvoigne, fruitier et pompier, tous trois ouvriers à la Manufacture des Glaces, lesquels nous ont déclaré que la totalité des ouvriers de la Manufacture (les glaces, ayant formé et établi une boulangerie sur dite rue de Reuilly, ils ont institué pour surveiller cette opperation un chef général sous le titre d’inspecteur, nommé Lelière qui a sous ses ordres six commissaires pour l’aider dans ladite régie dons les noms sont M. M. Petit Jean, René Paindebond, Godeau, Paul et Jean Pierre — tous six ouvriers de la dite manufacture.

Les déclarants regardant la conduite de tous les surveillants que l’on vient de nommer comme irréprochable jusqu’à ce jour néanmoins la femme du nommé Pucelle ouvrière à la même Manufacture demeurante sur dite rue de Reuilly à coté de la dite boullange leur a déclaré le jour d’hier neuf heures du matin elle a vu de sa croisée donnante sur la rue sortir de la dite boullangerie une voiture sous deux roues, attelée a trois chevaux et chargée de nombre de sacs de farine et que la dite voiture conduite par un chartier à elle inconnu étoit accompagné de M. Lelièvre chef de la dite boullange, vetu de brun et portant un registre sous son bras que la dite voiture, son conducteur et le S-r Lelievre sont montés vers le haut de la dite rue de Reuilly — Volant, les dits déclarants être certain de la probité et fidélité de leur commettant au dit établissement de boulangerie demande que la dite femme Pucelle soit tenue de faire preuve devant le juge de sa surdite dénonciation envers ledit S-r LeLievre ét ont signé lesdits déclarants avec nous.

Laurant. Tobeaux.

Sulot.

René Jurié.

Ce jourd’hui trente un août mil sept cent quatre vingt onze ont comparus devant nous, juge de paix de la section du quinze-vingts fbg.

S. Antoine à Paris assiste de nos assesseurs de M. Alexandre Jean, Pierre Gillet, Ducoudray, notre greffier, les S-r Laurent, Toubeaux et Culot d’une part en l’acte de la déclaration cy dessus.

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