Толстой Л.Н. - Полное собрание сочинений. Том 24
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Et partout où il allait J[ésus] disait à tous: «Quiconque veut posséder la vie véritable doit renoncer à sa vie person[n]elle et être prêt à toutes les privations et toutes les souffrances pour avoir la vie véritable».
Chapitre VI
(SUR LA TERRE COMME AUX CIEUX)
Ce n’est que l’accomplissement de la volonté de Dieu qui donne la vie véritable.
Et les septante disciples qu’il avait envoyé pour prêcher le renoncement à soi mê[me] revinrent près de lui et dirent avec joie: «partout on nous écoute, on n[ou]s obéi[t] et ton ense[i]gnement fait disparaître le mal». Luc. X, 17.
Et J[ésus] leur dit: Je m’attends à ce que mon enseignement détruit le mal, mai[s] ne v[ou]s réjouissez pas de votre pouvoir sur le mal; réjouissez v[ou]s de ce que v[ou]s mêmes v[ou]s remplissez la volonté du Père. Luc. X, 20.
Et Jésus tomba en extase et dit: Je te loue, oh. Père, seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as voulu que les choses se découvrent non seulement aux intelligents et aux savants mais qu’ elles se révèlent surtout aux simples. Je conçois que c’est ainsi que tu l’as voulu. Luc. X, 21.
Toutes choses ont été révélées à l’esprit de l’homme. Et ce n’est que l’esprit de l’homme qui conçoit l’infini et l’absolu. Et l’infini et l’absolu n’est que l’esprit de l’homme. Et, se tournant vers ses disciples, il leur dit: Vous êtes heureux de vivre dans notre tem[p]s et de concevoir la vrai[e] doctrine épurée de toute superstition. Plusieurs prophètes on voulu l’enseigner mais n’ont pu y parvenir. Luc. X, 21—24.
Et il dit: suivez ma loi v[ou]s tous qui vous donnez tant de mal et qui portez vos lourds fardeaux. Chargez-vous du fardeau de ma loi et vous saurez que je suis doux et bon de coeur et vous trouverez le bonheur de votre vie. Car le joug de ma loi est aisé et le fardeau léger. Matt. XI, 28—30.
. Alors ses proches apprenant tout ce qu’il disait vinrent pour le prendre et l’emmener car on disait qu’il était fou. Marc III, 21.
Mais J[ésus] ne se livra pas et alla ailleu[rs]. Et les Juifs poursuivaient J[ésus] et cherchaient à le faire mourir. J. V, 16.
Et les savants venus de Jérusalem disaient: «il prêche le mal. Puisque ce n’est que par le mal qu’il détruit le mal». — Alors J[ésus] leur dit: Si vous dites que c’est par le mal que je détruis le mal, vous dites un non-sens. L’ennemi ne peut pas détruire l’ennemi. Si quelqu’un détruit mon ennemi il n’est plus mon ennemi mais mon ami. Ou bien: Si l’ennemi détruit l’ennemi il se détruit lui-même. Et si vous détruisez votre ennemi vous ne pouvez dire que ce pouvoir soit un mal. Si donc je détruis le mal cela ne peut être que par le bien, l’esprit de Dieu. Et si je détruis le mal par l’Esprit de Dieu, l’esprit de Dieu s’est donc déjà manifesté à vous. — C’est pourquoi il est impossible d’être indifférent à mon enseignement, il faut être avec moi ou contre moi.
Il faut être conséquent et si vous dites que le fruit de l’arbre e[s]t mauvais, vous devrez dire que l’arbre l’est de même. Matt. XII, 33.
Celui qui veut donc dénigrer la source de mon enseignement doit dénigrer l’esprit de Dieu.
Et le blasphème contre l’esprit de Dieu est la seule faute des hommes qui ne peut être pardonnée car c’est la révolte contre ce qu’il y a de plus saint, la volonté de Dieu.
Alors quelques uns des savant[s] pharisiens lui dirent: «Dans tous les cas nous voudrions des preuves de ce que tu dis». Matt. XII, 38.
Et J[ésus] leur répondit: — Les gens demandent une preuve. Les Ninéviens n’ont pas demandé de preuves à Jonas. Il[s] ont vu et entendu Jonas et se sont convertis. Et à présent quand c’est l’esprit de l’homme qui est plus convaincant que le sermon de Jonas qui le leur dit, ils demandent des preuves. Matt. XII, 38—40. Luc. XI, 29—32.
Et les juifs poursuivaient J[ésus] et cherchaient à le faire mourir. J. V, 16.
Et J[ésus] dit: .
Celui qui parle de son chef dit ce que lui paraît juste, à lui seul; mais celui qui dit ce qui est la volonté du Père de tous les hommes parle de ce que connaissent tous les hommes. J. [VII,] 18.
Moïse v[ou]s a donné une loi qu’il est impossible de suivre et v[ou]s ne [le] suivez pas et moi je v[ou]s donne une loi qui est écrite dans vos consciences et v[ou]s voulez me faire mourir. J. VII, 19.>
Le peuple lui dit: alors tu es possédé du démon. J. VII, 20.
Et Jésus dit: Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est digne de foi. Eh bien, c’est moi qui rend témoignage de moi et le Père qui a donné la vie à tous les hommes me rend témoignage dans la conscience de tous les hommes. J. VIII, 17, 18.
Alors ils lui dirent: «Toi, qui es-tu?» Et J[ésus] dit: je suis ce que je vous dis, ce que je v[ou]s enseigne. — [J. VIII, 25,] 26.
Lorsque v[ou]s aurez élevé la conscience de l’homme vous connaîtrez ce que je suis vous saurez que je ne fais et ne dis que ce qui est la volonté du Père. [J. VIII,] 28.
Je ne suis pas seul puisque je fais la volonté du Père de tous. 29.
Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi [J. VIII,] 31) et v[ou]s connaîtrez la vérité. Et la vérité v[ou]s rendra libres. Vous ne l’êtes pas, car v[ou]s êtes esclaves du mensonge, ce n’est que la conscience de sa dépendance du Père qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32—34.]
Et les juifs dirent: «N’avons nous pas raison de dire que c’est un Samaritain et qu’il est possédé du démon?» J. VIII, 48.
Et J[ésus] dit: Je ne suis pas possédé du démon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d’Abraham et êtes . Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la vérité. J. VIII, 39, 40, 49.
Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le Père véritable de tous les homme[s], vous servez votre père à vous, qui est le mensonge — le démon. [J. VIII, 44.]
Alors J[ésus] dit: Le mensonge ne donne pas la vie, il n’est que la vérité qui la donne. Je v[ou]s le dis: celui qui croit à ma doctrine, à l’esprit du Père qu’il possède en lui, aura la vie véritable. J. V, 24.
Et le tem[p]s est venu pour ceux qui ne connaissai[en]t pas le vrai et étaient comme des morts; [ils] entendront la voix du fils de Dieu qui est l’esprit de Dieu et que, l’ayant entendue, ils vivront de la vie véritable. [J. V,] 25.
Sondez les écritures, qui v[ou]s parle[nt] de la vie, elles ne disent que cela. [J. V,] 39. Vous ne me croyez pas parce que vous croyez à la tradition, à ce que vous vous dites entre vous et vous ne cherchez pas à entendre ce que v[ou]s dit à tous votre Père — l’Esprit [J. V,] 44. Mais le Père ne cesse jamais de parler à vos consciences. [J.] V, 17. En vérité je v[ou]s dis que le fils — l’esprit de Dieu dans l’homme — ne peut rien faire de lui-même et peut tout lorsqu’il fait ce que veut son Père. [J. V,] 19, 20.
Le Père ne condamne pas les hommes à la mort mais il leur donne la possibilité d’éviter la mort et d’avoir la vie [J. V, 21,] 22.
Car comme le Père a la vie en lui-même, il a donné aussi au fils, à l’esprit de l’homme, la vie en lui-même. [J. V,] 26.
Et il lui a donné la faculté de choisir entre la vie et la mort et de ressu[s]citer des morts. [J. V,] 27, 28.
L’homme qui cherche sa vie dans les choses du dehors et matérielles est un homme qui n’a pas la vie. Le même homme, dès qu’il connaît la source de la vie qui est l’esprit de son Père qu’il a en lui, revient à la vie et ressu[s]cite des morts. Celui qui veut conserver sa vie la perd. Matt. XVI, 25.
Et en parlant ainsi [2 неразобр.] J[ésus] s’approcha de la porte des brébis où il y avait un réservoir d’eau miraculeuse. Les gens s’imaginaient que lorsque l’eau se mettait en mouvement c’était un ange qui descendait du ciel et que celui qui se baignerait le premier après le mouvement de l’eau serait guéri de tous ses maux. Et J[ésus] aperçut un homme qui était couché près du réservoir et qui y venait depuis 38 ans et ne pouvait attraper le moment propice pour descendre dans le réservoir. Alors J[ésus] le montra aux Juifs et leur dit: Voilà l’exemple d’un mort qui est dans la vie et qui peut ressu[s]citer par l’esprit. Voyez, cet homme a la force de venir ici depuis 38 ans, il a la force de descendre vers le réservoir, mais il est comme un mort: il n’ a pas la vie même dans le sens ordinaire. Il perd sa vie parce qu’il est dans le mensonge et attend son salut du dehors et ne connaît pas la vérité de la force de l’esprit qui est en lui. S’il en a conscience il sera ressu[s]cité et il vivra. Et alors J[ésus] dit au malade: Ne crois pas au[x] miracles de la guérison qui te viendra du dehors. Ne te tromp[e] plus, lève-toi et emploie les forces que tu as à vivre mais pas à conserver ta vie. Et le malade crut à J[ésus], se leva et se sentit revivre. C’est ainsi que doivent ressusciter tous ceux qui croient que la vie dépend des choses du dehors et ne connaissent la véritable source de la vie qui est l’esprit de l’homme et soumis à la volonté du Père. [J. V, 2—14.]
Et J[ésus] dit: La manière dont les hommes disposent de la faculté de vivre qui leur est accordé[e] par leur Père e[s]t pareille à ceci:
Un propriétaire donne à ses serviteurs une partie de son trésor avec la condition que chacun d’eux travaille pour augmenter le trésor. Le propriétaire ne dirige pas ses serviteurs, mais les laisse faire chacun comme il l’entend. Les uns obéissent au maître et tra[vaillent] et augmentent le trésor, les autres l’enfouissent en terre sous prétexte de ne pas vouloir le perdre. Le Maître fait rendre compte aux serviteurs de ce qu’ils ont fait et il dit à ceux qui ont augmenté le trésor: Tu as fait ce que je voulais, participe à tout ce que je possède; mais à celui qui a enfoui le trésor et ne l’a point augmenté, il dit: «Tu n[e] l’appréciais pas, rends le donc à celui qui l’ap[p]récie et disparais. Je n’ai pas besoin de toi. Le trésor précieux du maître c’est le trésor de la vie — l’espr[it] émanant du Père. Quiconque rem[p]lit la volonté du Père se réunit au Père de la vie, celui qui remplit sa volonté personnelle, contraire à la volonté de Dieu, e[s]t dépouillé même de la part de l’esprit qu’il possédait. Luc. XIX, 11—27.
Chapitre VII
(DONNE NOUS LA NOURRITURE ESSENTIELLE DE LA VIE)
La vie n’est pas soutenu par la matière; mais par l’accomplissement de la volonté de Dieu.
Les soucis de la vie matéri[e]lle sont inutiles, la vie et la mort temporelles ne dépendent pas de nous.
Le père donne la vie à tout.
Ne pensez donc pas à votre nourriture. Votre Père v[ou]s donnera ce dont vous avez besoin. Luc. XII, 22—31. Vendez ce que vous possédez et donnez-le aux autres. Ne gardez rien pour v[ou]s et n’ayez pas peur de périr. Le père v[ou]s donnera ce dont v[ou]s avez besoin. [Luc. XII,] 32. Un père donne toujours à ses enfan[t]s quand il[s] lui demandent ce dont ils ont besoin. Les hommes qui sont souvent méchants donnent à ceux qui demandent instam[m]ent. Comment pouvez v[ou]s douter de ce que votre père, qui est bon, v[ou]s priverait de la nourriture qui v[ou]s est indispensable. Ne craignez rien, soyez sûr que v[ou]s ne manquerez de rien. — Matt. VII, 9—11. L[uc.] XI, 11—13. Luc. XI, 5—8. Luc. XVIII, 5—8.
Voyez les animaux et les plantes. Le Père donne la vie à tous sans qu’il[s]s’en soucient. Luc. XII, 22—31.
L’homme qui emploie sa vie à conserver sa vie se prive de l’existence; l’homme qui abandonne sa vie à la volonté de Dieu ressu[s]cite à la vraie vie. [Luc. IX, 24.]
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