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Ирина Моисеева - Основы теории первого иностранного языка. Теоретическая грамматика

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Ирина Моисеева - Основы теории первого иностранного языка. Теоретическая грамматика
  • Название:
    Основы теории первого иностранного языка. Теоретическая грамматика
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    Литагент БИБКОМ
  • Год:
    2012
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Настоящее учебное пособие определяет ключевые проблемы теоретической грамматики французского языка, предусматривает освещение спорных вопросов в области французской грамматики и пути их решения, рассмотрение особенностей французского языка как аналитической языковой системы в выражении грамматических значений. В учебном пособии предлагаются тестовые задания для самоконтроля, темы семинаров, а также определяется список экзаменационных вопросов.

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Une démarche sémasiologiqueparle de la forme pour en étudier les fonctions et les significations. Cette démarche est à la base d’une grammaire passive, du décodage, elle montre la polysémie des formes grammaticales (p.ex.: on étudie la signification de l’inversion: elle peut exprimer l’interrogation, l’exclamation, la dépendance de la subordonnée etc.)

La démarche honomasiologiquesuppose qu’on parle de la valeur pour aboutir à la forme. La démarche honomasiologique est à la base d’une grammaire active qui va de la pensée aux formes grammaticales, c’est la grammaire de l’incodage; elle aboutit à dégager les moyens synonymiques recouvrant telle idée et telle fonction (L. Scherba, F. Brunot).

(p.ex on étudie les moyens d’exprimer l’interrogation: l’inversion, l’intonation, les mots interrogatifs. On tient compte des moyens des autres niveaux: lexical, phonétique).

D’après le but de l’étude on oppose: la grammaire normative à la grammaire théorique.

L’histoire de la grammaire normativeest très liée à l’idée de fixer un état de langue. Ainsi, la grammaire de Vaugelas ( Remarques sur la Langue française ), qui paraît en 1647, vise−t−elle, en s’appuyant sur le parler de «la plus saine partie de la cour», à offrir une norme aux bourgeois arrivant de province à la cour. Ainsi s’institue une tradition de grammaire normative (on dit aussi prescriptive ), qui édicte ce qui doit être dit. La justification sociale de la norme (usage de la classe socialement dominante) est généralement dissimulée derrière une argumentation reposant sur l’histoire de la langue, la logique ou l’étymologie et visant à donner la préférence à une forme sur les autres. À partir du XIX esiècle, la domination de la norme été remise en cause par les recherches linguistiques, qui montrent en particulier le rôle des formes populaires et des patois dans l’évolution de la langue nationale.

La grammaire théoriquecherche à éxpliquer ces règles, à en donner la description cohérante et une analyse approfondie de tout le système.

La grammaire déscriptiveà la grammaire prescriptive.

On donne le nom de grammaire descriptive à un type particulier supposant la plus grande neutralité possible de la part du grammairien, qui se contentera de «décrire» les faits qu’il observe (se borne à décrire le système grammatical sans émettre spécialement de jugement). L’expression s’oppose donc essentiellement à celle de grammaire normative (ou prescriptive ), qui sous−entend la reconnaissance et l’exposé de normes sociales et, donc, qu’il existe un «bon usage» dans la société (porte des jugements sur la possibilité de telles ou telles tournures).

Par opposition à cette attitude, une grammaire descriptive tiendra compte de tous les usages, même de ceux qui sont culturellement dépréciés, et, en particulier, elle tiendra compte de la langue parlée, alors que la plupart des grammaires prescriptives sont fondées sur la langue écrite. Cette expression se distingue également de celle de grammaire démonstrative (bien que les deux ne soient pas incompatibles), dans la mesure où une grammaire descriptive suppose une simple constatation des faits, alors qu’une grammaire démonstrative raisonne, prouve quelque chose (par exemple, la distinctivité dans le cas d’une grammaire transformationnelle). On réunit ainsi, fréquemment, l’attitude descriptive et l’attitude démonstrative sous la dénomination de grammaire scientifique , conception qui suppose par rapport au langage une attitude qui ne se développe guère qu’à partir du XIX es.

1.4 Approches et notions principales des faits de grammaire

On relève deux approches principales des faits de grammaire: l’approche mentaliste qui fait appel au contenu sémantique des faits grammaticaux, et l’approche formaliste qui nie la nécessité de tenir compte des facteurs se trouvant au−dehors de la langue elle−même. La méthode formaliste est à la base des grammaires dites formelles (grammaire distributive, grammaire générative), l’approche mentaliste a donné naissance aux grammaires logiques, psychologiques, situationnelles. Vu que les phénomènes linguistiques ne sont pas homogènes, ni les grammaires formelles, ni les grammaires mentalistes ne peuvent à elles seules expliquer les faits grammaticaux de façon adéquate. La grammaire fonctionnelle cherche à éviter les approches unilatérales de celles−ci. Elle étudie les fonctions de chaque forme grammaticale en signalant leur caractère sémantique ou asémantique.

L’approche fonctionnelletient compte de l’asymétrie des formes linguistiques. Dans chaque secteur de la structure de la langue on distingue le noyau et la périphérie.Le noyau embrasse les faits qui appartiennent à la sature grammaticale de la langue. Ce sont les faits types de haute fréquence, mais tous les faits de la langue n’ont pass une importance égale pour sa structure. Il en a ceux qui se présentent comme des exeptions, des rartés, des vestiges d’un ancien usage ou des éléments qui ne sont pas encore complétement integrés au système de la langue en question, il s’agit des harcaïsmes, des empreuntes.

P.ex une table – des tables revèle une formation type des pluriels des substantifs en français. Tandis que les formes l’œil – les yeux, le travail – les travaux ce sont les transformations qui se limitent à quelques mots isolés. Ces faits se situent à la périphérie du système grammatical de la langue.

P.ex. Parmis les temps de l’indicatif le présent, futur, passé composé etc forme le noyau; les formes immédiates, les périphrases forme la périphérie.

Tous ce qui est typique→ le noyau, ce qui viole→ la périphérie.

L’asymétrie fonctionnelle consiste en ce qu’une même forme grammaticale peut avoir plusieurs fonctions différentes. On peut distinguer les types de fonctions suivants: 1) fonction primaire significative, qui se manifeste dans l’opposition; elle détermine la place paradigmatique de la forme et se réalise dans le contexte minimal; 2) fonctions secondaires − a) fonction de neutralisation (lorsque la forme a un sens généralisant); b) fonction sémantique de transposition qui consiste à conférer à une forme la fonction d’un autre terme du même paradigme; c) fonction secondaire non−significative. Les fonctions secondaires se réalisent dans des contextes appropriés.

Les unités principales de la langue, étudiées dans la grammaire sont: le morphème, le mot, le terme de proposition, la combinaison de mots (le syntagme), la proposition (la phrase). Les deux premières sont étudiées dans la morphologie, les autres relèvent de la syntaxe, qui s’occupe aussi des unités superphrastiques et de l’organisation du texte.

La linguistique établit la différence entre la langue−système et la parole (ou le discours), réalisation des possibilités offertes par le système lors de la formation des énoncés. On distingue deux aspects de l’organisation de la langue: le système (la structure), ensemble d’éléments liés entre eux par toute sorte de rapports, et la norme, forme établie des éléments linguistiques. La parole a également deux aspects: l’usage, sélection non−individuelle des moyens offerts par la langue, et la parole individuelle, réalisation individuelle, qui n’est pas du ressort de la grammaire.

L’utilisation des moyens linguistiques dans le discours s’appelle réalisation ou actualisation. L’actualisation est l’identification du signe virtuel de la langue−système à l’objet de la réalité dont on parle.

2 Conférence 2 La forme et la valeur grammaticales

Plan

2.1 Valeur grammaticale. Distinction entre le lexique et la grammaire.

2.1.1 La valeur nominative non−autonome

2.1.2 Le sens catégoriel

2.1.3 L’extension à une série de mots

2.1.4 La référence constante du mot

2.1.5 Le caractère fermé et limité de la série

2.2 La catégorie grammaticale. Son aspect sémantique

2.2.1 La structure interne de la catégorie grammaticale est caractérisée par les oppositions et les sous−catégories

2.2.2 La catégorie grammaticale par rapport à la réalité extralinguistique

2.2.3 La catégorie grammaticale par rapport aux mots

2.2.4 La catégorie grammaticale par rapport aux autres catégories grammaticales

2.3 L’interaction sémantique entre le lexique et la grammaire

2.4 La grammaticalisation des éléments lexicaux

2.5 La lexicalisation des formes grammaticales

2.1 Valeur grammaticale. Distinction entre le lexique et la grammaire

On distingue, dans chaque langue, le lexique et la grammaire. Les mots, éléments du lexique, servent à nommer des objets de la réalité ou de la pensée. Les éléments grammaticaux servent, en fin de compte, à former la phrase qui décrit tout un événement et constitue l’unité minimale de communication. La différence entre le lexique et la grammaire n’est pas facile à établir. La distinction principale entre la valeur lexicale et la valeur grammaticale se manifeste sur le plan de la nomination, sous l’aspect sémantique et formel à la fois.

Les éléments grammaticaux se caractérisent par les traits suivants.

2.1.1 La valeur nominative non−autonome

Les éléments lexicaux possèdent une valeur nominative autonome alors que les éléments grammaticaux ont une valeur nominative non−autonome, ou bien n’en possèdent aucune. La valeur nominative autonome se reconnaît à la possibilité d’employer un élément linguistique en tant que phrase elliptique indépendante. La même notion peut être exprimée différemment: de façon autonome (lexicalement) ou non−autonome (grammaticalement). Prenons deux phrases:

Il arrivera

Il arrive demain

L’idée du futur est rendue dans la première par l’élément [rα], dans la seconde par [d’mε]. Mais le statut de ces deux éléments n’est pas le même. A la question «Quand arrive−t−il ?» on peut répondre, pour indiquer que l’action se fera au futur, [ d ’mε], mais pas [rα]. Ceci prouve que «demain» a une valeur nominative autonome (cet élément peut former une phrase se rapportant à une réalité), alors que la valeur nominative de « − rα» est non−autonome. «Demain» est donc un élément lexical, alors que « − rα» relève de la grammaire.

A la question «As−tu bien mis ton cahier dans ton tiroir ?» on répondra:

« − Oui, je l’ai mis dedans»

mais non:

« Je l’ai mis dans »

ce qui prouve que dedansa une valeur nominative autonome, tandis que dansne s’emploie qu’au sein d’une phrase et représente donc un élément grammatical.

Ces exemples montrent d’ailleurs que les éléments grammaticaux sont attachés aux éléments lexicaux au sein du mot (« il arrivera ») ou de la phrase (« Je l’ai mis dansle tiroir »).

Remarques.

1 Certains auteurs affirment que tous les éléments grammaticaux, à l’ opposé des éléments lexicaux, sont privés de fonction nominative. Or, comme la fonction nominative est créée par le lien de l’élément linguistique et l’élément de la réalité (réfèrent), il sera plus exact de distinguer deux types d’éléments grammaticaux: ceux qui ont une valeur nominative (= formes significatives) et ceux qui n’en ont pas (= formes non−significatives). Le rapport entre valeur nominative, lexique et grammaire se résumera ainsi:

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