Светлана Клесова - Charles Perrault. Cendrillon. Книга для чтения на французском языке.
- Название:Charles Perrault. Cendrillon. Книга для чтения на французском языке.
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- Год:2022
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Светлана Клесова - Charles Perrault. Cendrillon. Книга для чтения на французском языке. краткое содержание
Книга для чтения « Cendrillon » представляет собой дидактизацию текста сказки, с целью развития навыков чтения, понимания прочитанного, обогащения и активизации лексического запаса, формирования грамматических и лексико-грамматических навыков; навыков самостоятельной работы, самоконтроля, работы со справочными материалами.
Адресована школьникам и всем, изучающим французский язык и желающим развить свои навыки владения им.
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Elle part, ne se sentant pas de joie. Le fils du roi, qu'on alla avertir qu'il venait d'arriver une grande princesse qu'on ne connaissait point, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse, et la mena dans la salle où était la compagnie. Il se fit alors un grand silence; on cessa de danser, et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler les grandes beautés de cette inconnue. On n'entendait qu'un bruit confus :
–"Ha, qu'elle est belle !"
Le roi même, tout vieux qu'il était, ne lassait pas de la regarder, et de dire tout bas à la reine qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle et si aimable dame. Toutes les dames étaient attentives à considérer sa coiffure et ses habits, pour en avoir dès le lendemain de semblables, pourvu qu'il se trouvât des étoffes assez belles, et des ouvriers assez habiles.
Le fils du roi la mit à la place d'honneur, et ensuite la prit pour la mener danser : elle dansa avec tant de grâce, qu'on l'admira encore davantage. On apporta une fort belle collation, dont le jeune prince ne mangea point, tant il était occupé à la contempler. Elle alla s'asseoir auprès de ses soeurs, et leur fit mille honnêtetés : elle leur fit part des oranges et des citrons que le Prince lui avait donnés, ce qui les étonna fort, car elles ne la connaissaient point. Lorsqu'elles causaient ainsi, Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts : elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle put.

5. Lisez la 5 e partie et faites le devoir !
Dès qu'elle fut arrivée, elle alla trouver sa marraine, et après l'avoir remerciée, elle lui dit qu'elle souhaiterait bien aller encore le lendemain au bal, parce que le fils du roi l'en avait priée. Comme elle était occupée à raconter à sa marraine tout ce qui s'était passé au bal, les deux soeurs frappèrent à la porte ; Cendrillon alla leur ouvrir :
–"Que vous avez mis longtemps à revenir !" leur dit-elle en bâillant, en se frottant les yeux, et en s'étendant comme si elle n'eût fait que de se réveiller; elle n'avait cependant pas eu envie de dormir depuis qu'elles s'étaient quittées.
–"Si tu étais venue au bal, lui dit une de ses soeurs, tu ne t'y serais pas ennuyée : il y est venu la plus belle princesse, la plus belle qu'on puisse jamais voir; elle nous a fait mille civilités, elle nous a donné des oranges et des citrons."
Cendrillon ne se sentait pas de joie : elle leur demanda le nom de cette princesse; mais elles lui répondirent qu'on ne la connaissait pas, que le fils du roi en était fort en peine, et qu'il donnerait toutes choses au monde pour savoir qui elle était. Cendrillon sourit et leur dit :
–"Elle était donc bien belle ? Mon Dieu, que vous êtes heureuses, ne pourrais-je point la voir ? Hélas ! Mademoiselle Javotte, prêtez-moi votre habit jaune que vous mettez tous les jours."
–" Vraiment», dit Mademoiselle Javotte, " je suis de cet avis ! Prêtez votre habit à un vilain Cedrillon comme cela, il faudrait que je fusse bien folle."

6. Lisez la 6 e partie et faites le devoir !
Cendrillon s'attendait bien à ce refus, et elle en fut bien aise, car elle aurait été grandement embarrassée si sa soeur eût bien voulu lui prêter son habit. Le lendemain les deux soeurs furent au bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le fils du roi fut toujours auprès d'elle, et ne cessa de lui conter des douceurs; la jeune demoiselle ne s'ennuyait point, et oublia ce que sa marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait pas qu'il fût encore onze heures : elle se leva et s'enfuit aussi légèrement qu'aurait fait une biche. Le prince la suivit, mais il ne put l'attraper; elle laissa tomber une de ses pantoufles de verre, que le prince ramassa bien soigneusement. Cendrillon arriva chez elle bien essoufflée, sans carrosse, sans laquais, et avec ses méchants habits, rien ne lui étant resté de toute sa magnificence qu'une de ses petites pantoufles, la pareille de celle qu'elle avait laissée tomber. On demanda aux gardes de la porte du palais s'ils n'avaient point vu sortir une princesse; ils dirent qu'ils n'avaient vu sortir personne, qu'une jeune fille fort mal vêtue, et qui avait plus l'air d'une paysanne que d'une demoiselle.

7. Lisez la 7 e partie et faites le devoir !
Quand ses deux soeurs revinrent du bal, Cendrillon leur demanda si elles s'étaient encore bien diverties, et si belle dame y avait été. Elles lui dirent que oui, mais qu'elle s'était enfuie lorsque minuit avait sonné, et si promptement qu'elle avait laissé tomber une de ses petites pantoufles de verre, la plus jolie du monde; que le fils du roi l'avait ramassée, et qu'il n'avait fait que la regarder pendant tout le reste du bal, et qu'assurément il était fort amoureux de la belle dame à qui appartenait la petite pantoufle.
Elles dirent vrai, car peu de jours après, le fils du roi fit publier à son de trompe qu'il épouserait celle dont le pied serait bien juste à la pantoufle. On commença à l'essayer aux princesses, ensuite aux duchesses, et à toute la cour, mais inutilement. On la porta chez les deux soeurs, qui firent tout leur possible pour faire entrer leur pied dans la pantoufle, mais elles ne purent en venir à bout. Cendrillon qui les regardait, et qui reconnut sa pantoufle, dit en riant :
–"Que je voie si elle ne me serait pas bonne !"
Ses soeurs se mirent à rire et à se moquer d'elle. Le gentilhomme qui faisait l'essai de la pantoufle, ayant regardé attentivement Cendrillon, et la trouvant fort belle, dit que cela était juste, et qu'il avait ordre de l'essayer à toutes les filles. Il fit asseoir Cendrillon, et approchant la pantoufle de son petit pied, il vit qu'elle y entrait sans peine, et qu'elle y était juste comme de cire. L'étonnement des deux soeurs fut grand, mais plus grand encore quand Cendrillon tira de sa poche l'autre petite pantoufle qu'elle mit à son pied. Là-dessus arriva la marraine qui, ayant donné un coup de sa baguette sur les habits de Cendrillon, les fit devenir encore plus magnifiques que tous les autres.
Alors ses deux soeurs la reconnurent pour la belle dame qu'elles avaient vue au bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir. Cendrillon les releva, et leur dit, en les embrassant, qu'elle leur pardonnait de bon coeur, et qu'elle les priait de l'aimer bien toujours. On la mena chez le jeune prince, parée comme elle était : il la trouva encore plus belle que jamais, et peu de jours après il l'épousa. Cendrillon, qui était aussi bonne que belle, fit loger ses deux soeurs au palais, et les maria dès le jour même à deux grands seigneurs de la cour.

8. Donnez le titre à chaque partie du conte et trouvez la bonne place des illustrations !

Questionnaire
Répondez aux questions !
1. Qui est l’héroïne principale du texte ?
2. Avec qui habite-t-elle ?
3. Pourquoi l’appelle-t-on Cendrillon ?
4. Pourquoi Cendrillon ne peut-elle pas aller au bal ?
6. Qui vient en son aide ?
7. Quelle magnificence de sa marraine admire Cendrillon ?
8. Qu’est-ce qui se passe au bal ?
9. Pourquoi Cendrillon doit-elle revenir chez elle avant minuit ?
10. Qu’est-ce qu’elle fait à la maison après le bal ?
11. Va-t-elle au bal pour la seconde fois ?
12. Qu’est-ce qui arrive quand elle s’enfuit du bal ?
13. Comment le prince retrouve-t-il sa bien aimée ?
14. Comment finit l’histoire de Cendrillon ?
Grammaire
Сложные предложения
Сложные предложения состоят из двух или нескольких простых, объединенных с помощью бессоюзной связи или союзов и относительных местоимений. Например: Le prince la suivit (1-ое предложение), mais il ne put l'attraper (2-ое предложение); elle laissa tomber une de ses pantoufles de verre (3-е предложение), que le prince ramassa bien soigneusement (4-ое предложение). – Принц бросился за ней, но не смог её догнать; она обронила одну из своих стеклянных туфелек, которую принц бережно поднял.
Предложение, введенное с помощью союза mais(2-ое), называется сложносочинённым предложением; оно не зависит от 1-го предложения, хотя и связано с ним с помощью сочинительного союза. Предложение, введённое с помощью относительного местоимения que(4-ое), называется придаточным предложением. Оно зависит от главного предложения (3-его) и образует вместе с ним сложное предложение, отделенное от двух первых точкой с запятой.
Союзы и вводные слова
Союзы временикогда ( quand), как только ( dès que, lorsque), в то время как ( pendant que) служат для обозначения последовательности событий или действий и вводят придаточное предложение времени. Например: Dès queCendrillon fut arrivée, elle alla chercher sa marraine. – Как только Золушка пришла (домой), она (тут же) отправилась искать крёстную.
Союзы причинытак как, поскольку ( car, comme), потому что ( parce que) служат для указания на причину происходящего и вводят придаточное предложение причины. Например: Elle souhaiterait bien aller encore le lendemain au bal, parce quele fils du roi l'en avait priée. – Она очень хотела бы сходить на бал и на следующий день, потому что сын короля её об этом просил.
Однако, между тем, всё же ( cependant) выражает противопоставление и является средством сложносочиненной связи наряду с союзами и ( et), но ( mais) т.е. соединяет два независимых предложения в одно сложное, или является вводным словом. Например: CependantCendrillon, avec ses méchants habits, ne laissait pas d'être cent fois plus belle que ses soeurs, quoique vêtues très magnifiquement. – Впрочем, и бедно одетой, Золушка была в сто раз краше своих сестёр, хотя те одевались весьма роскошно.
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