Александр Петрушевский - Генералиссимус князь Суворов

Тут можно читать онлайн Александр Петрушевский - Генералиссимус князь Суворов - бесплатно полную версию книги (целиком) без сокращений. Жанр: Биографии и Мемуары, издательство Типография М.М. Стасюлевича, Вас. Остр., 2 лин.7, год 1884. Здесь Вы можете читать полную версию (весь текст) онлайн без регистрации и SMS на сайте лучшей интернет библиотеки ЛибКинг или прочесть краткое содержание (суть), предисловие и аннотацию. Так же сможете купить и скачать торрент в электронном формате fb2, найти и слушать аудиокнигу на русском языке или узнать сколько частей в серии и всего страниц в публикации. Читателям доступно смотреть обложку, картинки, описание и отзывы (комментарии) о произведении.

Александр Петрушевский - Генералиссимус князь Суворов краткое содержание

Генералиссимус князь Суворов - описание и краткое содержание, автор Александр Петрушевский, читайте бесплатно онлайн на сайте электронной библиотеки LibKing.Ru

Перед вами книга, не издававшаяся в России более 100 лет. Это удивительно потому, что интерес к Суворову во все времена велик, а данная книга, состоящая из 3 томов общим объемом почти в полторы тысячи страниц, признана историками лучшей биографией величайшего русского полководца. И неудивительно, потому что по прочтении этой книги складывается образ гения, не укладывающийся в официальные рамки.

Издание представляет собой фундаментальное исследование жизни и военной карьеры генералиссимуса, наиболее полное и подробное из существующих монографий.

Первое издание этой книги, вышедшее в 1884 году, состоит из 3 томов приблизительно по 500 стр. каждый. В 1900 году вышло второе, переработанное издание - 1 том объемом около 800 стр. Оно содержит некоторые уточнения частных фактов биографии Суворова но, конечно, не может соперничать по объему фактического материала с первым изданием. 

Эта книга — первое издание.

Осенью 2005 года второе издание было переиздано издательством "Русская симфония". К сожалению, малым тиражом - всего 1000 экземпляров. Тем не менее, лед тронулся. Спасибо людям, вспомнившим о лучшем русском полководце.

Книга написана известным историком 19 века Александром Фомичем Петрушевским, генерал-лейтенантом русской армии. Биография составлена на основе анализа источников, по большей части рукописных и остававшихся неизвестными к тому времени, а также практически всей изданной литературы о Суворове. В конце 3 тома приведен полный список источников с краткой их характеристикой. Петрушевский советовал перед прочтением книги ознакомиться с этими источниками. Последовав его совету, действительно, многие вопросы, возникающие при прочтении, отпадают сами собой. Автором было изучено огромнейшее количество документов, но, как признается сам Петрушевский, его жизни не хватило бы для внимательного и всестороннего изучения всех материалов, которыми он располагал. На книгу у автора ушло 8 лет усидчивого труда.

 Труд сей, будучи весьма серьезным по содержанию, написан живым языком и легко усваивается каждым человеком, военным и невоенным, историком и даже системным администратором. Петрушевский ставил перед собой задачу беспристрастного жизнеописания Суворова. Это удалось ему совершенно.

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Par le résumé, il restera donc en tout, pour l'action offensive de la flotte, des bâtiments à rames: brigantins à Nicolaeff 1 bon et 9 pour 2 campagnes, à Kherson - 2 pour 4 campagnes et 3 bons, - en tout 15 bâtiments. Lançons de Nicolaeff, 3 bons et 19 pour 2 campagnes, à Kherson, 8 bons et 1 pour 4 campagnes, - en tout 31 lançons. Doubles chaloupes de Nicolaeff - 6, simple chaloupe - 1, 2 cutters pour 3 campagnes; le reste sont de mauvais bâtiments de transport, corsaires et autres. Le total de la flotte sera 55 bâtiments. Messieurs les amiraux sont mieux au fait de l'état de cette flotte et n'ignorent pas qu'on y doit une prompte et efficace réparation et une augmentation suffisante.

A Taganrog 58 lotkas du Don à l'usage des Tchernomorsky cosaques, dont 43 sont bonnes pour être armées en guerre; le reste sera réparé vers le mois d'avril. Comme ces cosaques Tchernomortzis sont indispensables pour la flotte à rames, on en équipera les lotkas qui peuvent monter de 60 à 65 bâtiments, y compté ce qui peut être mis en service offensif de Taman.

Des susdits cosaques, il doit se trouver sur cette flotte de 5 à 6000 hommes. Si l'on n'ajoute rien à ces bâtiments, il en restera peu pour les impulsions sur l'Anatolie, qui d'ailleurs, n'aboutiraient qu'à quelques dévastations, occasioneraient peu de diversions et pourraient être quelquefois dangereuses sans la protection de la flotte à voiles qui aura des objets plus solides à remplir. Ce plan pourrait être mieux rempli par des armateurs, comme le commerçant de Kherson Hakousi, qui propose déjà d'armer 6 bâtiments et promet de pouvoir les augmenter jusqu'à 15; il ne requiert à cette fin que les canons.

Les cosaques Tchernomortzis qui resteront en leurs habitations du Taman et à la forteresse de Phanagoria qu'on ne peut pas exposer à la merci du sort, sont plus aisément soutenus par le corps du Kouban que de la Tauride, d'au-delà du canal de Jenikalé. Ce corps était ordinairement composé de 4 régiments d'infanterie, de 20 escadrons de cavalerie, de 2 à 6 régiments de cosaques du Don selon les circonstances. Du fort Yaij jusqu'au Taman il avait quelques redoutes de communication, avec peu de monde et de canons; son capital était à Copil comme point central, endroit malsain (on pourrait le changer pour un meilleur sans trop s'éloigner), et sur le Kouban dont l'eau en été est de mauvaise salubrité. Elle n'est bonne et potable que des puits.

Le corps de la Tauride sera fort de 6 a 7,000 hommes d'infanterie et de 1,000 hommes de cavalerie avec 3 régiments de cosaques, on y laissera de l'artillerie à proportion.

Pour Kinbourn et ses points détachés il faudra 2 régitneuts d'infanterie, 1 régiment de cavalerie et 1 régiment de cosaques.

Première campagne.

Supposant les Turcs dans la situation actuelle, les forteresses cédées par la paix ne pouvant soutenir un siège, et s'il paraîtra bon de vouloir bien les prévenir en commençant la campagne de bonne heure et avant qu'ils aient rassemblé leurs troupes et se fussent portés vers le Danube, ce qui n'arrive ordinairement que vers le mois de juin.

Le corps du Caucase doit tâcher d'être en bonne intelligence avec les races tcherkesses pour faciliter ses opérations. Laissant pour la garde de sa ligne autant de troupes qu'il faudra, avec le reste ou la plus grande partie, conjointement avec le corps du Kouban, il se portera sur Anapa, s'en emparera de vive force et la rasera tout aussitôt; ce qu'il exécutera de même avec Soudjouk-kalé et Ghélendjik. Ayant fini cette besogne, les deux corps retourneront sur leurs pas.

Opérations au delà du Dniéster.

Passant au cou de Bender, un corps détaché № 2, fort de 15,000 hommes, longera les bords de la Mer Noire, s'emparera d'Ackermann. Palanque, Kilia, Ismaïl et par le côté gauche de Sunnia, pour faciliter l'entrée à notre flotte à rames par cette embouchure dans le Danube, qui prendra possession de Toultcha et d'Jsaktcha avec ses troupes de débarquement qui doivent être suffisantes. Tous ces points doivent être bien rasés exepté Kilia, qui servira de point de protection en seconde ligne aux postes considérables à fortifier de l'embouchure du Danube et du cap Tchertal. Sunnia surtout sera bien fortifiée, comme le seul passage pour des bâtiments de quelque chartre et servira de défense pour ne pas laisser entrer par cette embouchure les escadres à rames turques qui pourraient survenir.

Un autre corps, № 1, fort d'au delà de 20,000 hommes, donnera droit sur la forteresse de Brahilov, sans s'amuser en sa marche ailleurs s'il n'y est pas obligé, en fera le siège en forme, et tâchera de l'emporter en 21 jours. La flotte à rames, ayant fini avec les autres places de sa tâche, se joindra au plutôt avec ce corps pour seconder le siège qui néanmoins ne l'attendra pas en poussant ses travaux.

De même le corps № 3, fort de 15,000 hommes passé, donnera en premier lieu sur Khotin pour l'emporter de vive force, en démolissant ses ouvrages pour éviter de trop se partager en garnisons. Il se portera sur Giurgievo qu'il emportera d'emblée s'il le pourra ou autrement de siège, quoi-qu'en moins de jours qu'il est dit de Brahilov, comme celle-là étant plus faible; et tout de suite il s'emparera de Roustchouk qui n'a jamais été une forteresse. Ces deux places seront ruinées et rasées, évacuées des habitants, les notres n'ayant pas besoin de postes permanents. Il serait bon, si le temps est favorable de se défaire une fois de la même façon de Tourna et de Nicopolis.

Brahilov, capitale, reste bien fortifié avec une garnison suffisante selon les circonstances, quoique le général du corps № 3 doit y obvier à toute entreprise de l'ennemi en le battant en rase campagne. C'est pourquoi il faut qu'il ait de 36 à 40,000 hommes sans compter les Arnaouts qu'il pourrait lever. Si ce n'est pendant la première campagne, ce sera dans la suivante qu'avec la partie de ce corps il s'emparera sans perdre de temps de Silistrie, de Girsova, de Tourtoukay et du reste des nouveaux établissements des Turcs qui doivent être tout-à-fait rasés comme les autres, pour n'y jamais tenir des postes fixes et disperser les troupes. Après la prise de Giurgievo, il s'emparera facilement de la Valachie, mais comme il doit rester sur la défensive, il s'amusera peu avec Boukharest; son quartier général est plutôt aux environs de Fokschani et selon les circonstances. Il est de même de Jassy - il livrera garnison à Kilia, Sunnia, Kaptchadal et Braliilov et, outre les piquets et petites parties non superflues, il restera toujours ramassé avec les trois quarts de son corps, pour bien battre les infidèles en rase campagne qui, pour faire diversion aux corps agissants vers le Balkan ou le tourner, se hazarderaient à passer le Danube audessus de Brahilov ou par le Banat, puisqu'ils ne pourraient le faire au dessous - notre flotte a rames y dominant jusqu'à son embouchure.

Nous voilà 100 mille hommes, y comptées les troupes de débarquement sur la flotte à rames; même en entrant en opération avec 60 mille hommes, le reste doit suivre aussitôt; en cas d'obstacle on pourrait en rabattre très peu, le temps est le plus cher, - il faut savoir le ménager; souvent nos victoires précédentes étaient sans suites faute de monde. C'est un très faux principe de croire après une défaite de l'ennemi avoir tout fini, lorsqu'il reste à s'occuper de plus grands succès. Ainsi pourraient agir avec plus de solidité aussitôt après la prise de Brahilov les corps №№ 2 et 1 ; mais augmentés à 60 mille combattants, ils se combineront vis-à-vis de Toultcha, passeront le Danube, pénétreront jusqu'à Varna, l'emporteront d'emblée ou de vive force selon les circonstances. La flotte à rames qui agira avec 30 de ses plus gros bâtiments et 40 lotkas, laissant sur le point de Toultcha le reste, consistant en 25 bâtiments et 25 lotkas. Elle ne pourra entrer en rade à Varna jusqu'à ce que notre flotte à voiles n'y ait taillé en pièces, battu ou chassé l'escadre turque. Notre flotte à rames doit être augmentée, mais toujours protégée par celle à voiles - dès ce temps les opérations resteront compliquées avec celles des troupes de terre.

Pour percer jusqu'à Varna les Turcs qui, vers ce temps, ne pourront manquer de rassembler leur armée sous Schoumla et viendront dans ce trajet à notre rencontre, on tâchera de les bien battre et poursuivre avec célérité jusqu'à Schoumla qu'il faut attaquer et raser; et comme de là à Varna il y a une marche de près de 13 jours, il faudra que les mouvements de notre flotte à rames soient bien mesurés et qu'elle y trouve déjà la rade libre par notre flotte à voiles.

Alors si Varna ne peut être emportée de vive force, elle le sera par un siège de quelques jours. Cette entreprise deviendra difficile, si une escadre turque reste postée en sa rade, ce qui endommagerait beaucoup nous et nos travaux; c'est pourquoi aucun des moyens combinés ne doit manquer pour la prompte réussite de l'entreprise. Il est évident que la flotte turque sera alors en mer, elle ira à la rencontre de la nôtre qui lui livrera combat, tâchera de la défaire au possible et lui donnera la chasse jusqu'au canal de Constantinople: alors il serait facile pour notre flotte de tourner voile sur Varna.

Pour se défaire d'une telle escadre ennemie, l'amiral Ouschakoff démontrera la possibilité après son dernier combat naval, si la paix survenue dans le même instant ne lui eut pas fait manquer l'objet.

S'étant rendu maître de Varna le corps entrera en quartier d'hiver dans la Bulgarie, proche des montagnes du Balkan. déployant l'aile droite vers Schoumla pour ouvrir le plus tôt possible la campagne suivante.

La mesure du temps est pour la guerre une règle générale: aussitôt qu'il manquerait pour le projet sur Varna, il faudra le remettre pour la suite.

Je répète ici que cette opération n'est fondée que sur l'ouverture de la campagne aux premiers jours des fourrages verts du printemps; que les forteresses, excepté Brahilov, sont hors d'état de soutenir un siège et que les Turcs, jusqu'à ce qu'elles ne soient envahies, n'y porteront aucun autre obstacle, comme aussi à notre flotte à rames dans le Danube. Il serait surtout essentiel que nous les puissions prévenir aux postes de Sunnia et de Kaptchadal, points des plus essentiels pour nos opérations de la flotte. Quand les Turcs auront le temps de s'y fortifier eux-mêmes selon leurs projets, nous y trouverons les mêmes inconvénients que nous leur préparerons.

Nos émissaires ayant été sur les différentes places viennent de retourner dans cet intervalle et livrent les informations ci-jointes.

Changement d'opération.

Ismaïl, nullement démantelé de notre part à la fin de la dernière guerre, vient d'être rendu beaucoup plus formidable qu'il ne l'avait été, et quoique nos émissaires nous rapportent qu'il n'y a pas tant de canons, il n'est pas à douter qu'ils ne soient pas en grand nombre; y risquer un assaut, serait gigantesque. Palanque, Kilia, Bender, Ackermann et les embouchures du Danube étant en notre pouvoir, et la flotte à rames s'étant rendue maître de Toultcha et d'Isaktchâ, on en formera le siège qui pourra durer 31 jours. Et avant de l'avoir entrepris, un gros détachement des troupes, comme il est dit ci-dessus du corps № 3, qui sera le plus à portée, marchant chemin faisant au rendez-vous général, aura emporté Khotin de vive force. Il n'est pas à croire qu'on laisserait le temps aux Turcs de pousser leur armée jusqu'à Khotin, ni même que cela leur pourrait être utile, comme dans la guerre précédente. Dans l'état actuel des choses ils ont des points plus essentiels et mieux disposés pour ce besoin.

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