Евгений Тарле - Сочинения — Том II

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    Сочинения — Том II
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    ИЗДАТЕЛЬСТВО АКАДЕМИИ НАУК СССР
  • Год:
    1957
  • Город:
    Москва
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Евгений Тарле - Сочинения — Том II краткое содержание

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L’achèvement de la Constitution, et la fête à laquelle cette circonstance à donné lieu, à encore une fois déconcerté les Royalistes, fédéralistes, modérés et autres animaux de cette espèce.

L’opinion publique y a infiniment gagné et l’espoir d’avoir bientôt des loix sages à exécuter accablent ceux qui crient à l’anarchie.

Les marchands d’argent sont plus impudents que jamais à la Bourse, où est le rassemblement considérable; on désireroit voir fondre sur eux en force, et on se persuade qu’on n’y trouverait pas un bon sujet.

Les Louis se payent 100 l.

XII

Нац. арх.

(1792 г.)

С. 153, plaquette 277, pièce № 41 2.

Séance du 11 juillet au soir.

Envoyée à la commission Extraordinaire des Douze.

Pétition des ouvriers.

Messieurs de l’assemblée Nationale Lésgislateurs.

Nous venons en députation au nom de nos camarades, composant, quarante mille hommes tous travaillants dans les Bâtiments; nous venons déposer dans votre sein l’affliction que nous éprouvons, de voir que M. Pe-tion, et le Procureur de la commune, sont toujours suspendus de leurs fonctions. Depuis le malheureux jour ou le Département s’est permis de l’interdir, tous les âmes honnêtes en ont gemi; chaque jour amenoit l’espoir de le voir réhabilité, et tous les jours les espérances ont été vaines.

C’est dans cette enceinte, Législateurs, lors de l’assemblée constituante, qu’il s’est montré digne représentant de la nation: La Patrie toujours chère a son cœur a vû en lui un homme incorruptible, aussi le Peuple, dont il a toute la confiance, est-il comme anéanti de ne plus le voir en place, et lui ravir ce magistrat rare, par ses vertus, c’est le priver de ses plus douces consolations.

Quoi! seroit-ce un crime de n’avoir point publié une loi qui devoit couvrir de deuil cette capitale qui l’eut ensanglantée? et dans le moment ou nous sommes que de victimes gémiroient encore! La Vengeance même ne seroit point assouvie, au lieu que tous les citoyens se voyent toujours avec plaisir, comme dans une famille bien unie, et dans leurs moments de loisir se rassemblent en silence, se consolent entre eux, et chacun retourne satisfait dans ses foyers: Il a épargné des malheurs étonnants et nous le bénissons.

Oui, Législateurs, nous ne cesserons de tenir ce langage; notre maire est l’ange tutélaire de cette capitale et servira de modèle à ceux qui le suivront.

Nous vous prions de rendre à nos vœux un si digne magistrat. En vous demandant cette grâce nous vous suplions de nous en accorder une autre, celle du changement du Directoire du Département.

Nous attendons de l’équité du sénat qu’il nous accorde la grâce que nous lui demandons. Pour nous, notre tâche sera quand la Patrie sera en danger, de nous couvrir de nos armes, combattre l’ennemi et verser notre sang pour le soutien de la Liberté, et le maintien de la Constitution.

(Подписи).

XIII

Архив департамента Роны.

L. 398–403. (1797 г.).

Arrêté que copie de la présente sera transmise tant au ministre de l’intérieur, qu’a celui de la Guerre avec invitation pressante de prendre les dites observations en très grande considération.

Séance du 12 floréal an cinq de la Rép. Française Repondre au Bureau Consultatif.

Observations relatives au Commerce et aux Manufactures de Lyon.

On ne cesse de repéter que l’on veut rendre au Commerce toute sa splendeur, à nos manufactures toute leur activité» que c’est le seul moyen de rétablir nos finances que six années de guerre ont anéanties, de rendre le numéraire à la circulation, de rouvrir toute les sources du bonheur public, de faire enfin disparoitre et oublier tous nos maux en ramenant les français à leur industrie naturelle par toute les ressources qui peuvent encore porter nôtre commerce au plus haut degré de gloire.

Que faut-il pour remplir ce but? protection, tranquillité et sûreté, ces moyens sont dans la main du gouvernement, favoriser les villes de manufacture, non par des privilèges, elles n’en réclament pas, eloigner d’elles tout ce qui pourroit y amener l’oisiveté, le libertinage ou la dissipation, veiller sur le prix des denrées de première nécéssité, coiter avec soin tout ce qui peut contribuer à le faire augmenter, assurer par une bonne police l’ordre et la tranquillité dans l’intérieur, empocher sévèrement, l’exportation de nos matières premières, encourager l’importation de celles étrangères, faire de bons traités de commerce avec les puissances à qui nous donnons la paix; là se bornent toutes les prétentions du Commerce à la sollicitude du Gouvernement.

Les manufactures employent des ouvriers des deux sexes avec le même avantage; les hommes se livrent aux travaux qui exigent de la force et aux grandes opérations de commerce, les femmes sont utiles aux ouvrages plus minutieux, le luxe des modes pour l’étranger, des broderies, des habillements leur est presque entièrement confié; les hommes reçoivent un salaire plus considérable, mais il faut néanmoins aux uns et aux autres les moyens de subsistance pour eux et leur famille l’excessive cherté des denrées augmente nécessairement la main d’œuvre, et cette augmentation, jointe aux prix très élevé des matières premières, nuit dans beaucoup d’objets de notre industrie à la concurrence que nous avons intérêt de maintenir avec l’étranger.

Sous ces rapports les troupes ne doivent pas être en nombre dans les villes de Commerce et de Manufactures; cette augmentation passagère d’habitans donne aux denrées un surhaussement de prix qui se communique de suite à la main d’œuvre et qui subsiste longtems même après leur éloignement, ce premier inconvénient bien senti, par les gouvernements avoit fait placer les troupes toujours loin des villes de manufactures, le gouvernement anglais en usa toujours ainsi pour Manchester etc., les troupes ne séjournoient jamais à Lyon, cette disposition politique avoit encore une autre cause.

Les soldats, quelque disciplinés qu’ils soient, répandus dans les villes cherchent à se délasser de la fatigue des camps, s’ils ont défendu nos frontières avec ardeur, s’ils ont étendu nos conquêtes au péril de leurs vies, il est asséz naturel de croire que dans l’intérieur ils cherchent toutes les compensations, toutes les jouissances dont ils ont été privés: pour se procurer ces jouissances, ils se choisissent des compagnons de plaisir, soit parmi les ouvriers, soit avec les ouvrières qui trouvent aussi dans ces amusements une vie plus douce que celle d’être tout le jour attaché à un métier, à une broderie, etc., les mœurs se corrompent, la licence remplace la vie laborieuse; viennent à sa suite les rixes, les insurrections, et souvent les plus grands désordres, enfants de l’oisiveté, de là les ateliers sont abandonnés, les manufactures languissent, le manufacturier voit ses espérances s’évanouir, ses fonds sont en souffrance, les commissions prises de l’étranger sont retardées, les foires, ces temps précieux pour les ventes, sont manquées le commissionnaire frustré des bénéfices qu’il attendoit retire ses ordres, et en dernière analyse la balance du commerce tourne au détriment de la France voilà pour toutes les villes de manufactures en général, qu’il soit permis d’ajouter quelque chose de particulier pour Lyon, la ville sans contredit la plus intéressante pour le trésor public par ses nombreuses manufactures par son immense population, et par sa prépondérance dans la balance du commerce avec l’étranger.

Les malheurs de Lyon sont assez connus, les manufactures délapidées, les chefs fuyant ou périssants sur les échafauds, les ouvriers cherchant une terre hospitalière qui leur donne du pain et du travail, portants à l’étranger l’industrie qui n’auroit jamais abandanné notre sol sans les horreurs qui s’y sont commises, les capitalistes enterrans le numéraire qui a pu leur rester après les ravages du papier monoye dans la crainte qu’il ne leur soit enlevé.

Tous ces maux présens encore à la mémoire des malheureux Lyonnais se couvrent d’un voile quand l’horison politique est sans nuages, la confiance reparoit, l’homme industrieux se livre au travail, l’homme à argent délie sa bourse, de cet heureux concours nait la prospérité publique mais, s’il survient un mouvement dans le gouvernement au renouvellement des calomnies, à l’approche des Reverchons, à la nouvelle de mesures révolutionnaires au soupçon de l’existence d’un camp dont la présence doit influer sur le prix des denrées, sur la main d’œuvre et sur les mœurs, surtout lorsqu’il est reconnu que les troupes arrivent toujours prévenues contre les habitans de Lyon par la malveillance que les scélérats ennemis de cette ville, ont eu soin de semer sur leur route, alors toutes les craintes renaissent, le capitaliste serre de nouveau sa bourse, le numéraire disparoit, le taux de l’intérét augmente en raison de sa rareté, le manufacturier s’arrête, l’ouvrier manquant de travail ne peut plus fournir du pain à sa malheureuse famille, déjà il songe quel pays pourra lui procurer des ressources, tous les travaux sont suspendus. Ces oscillations perpétuelles de craintes et d’espérances effrayent l’ouvrier qui n’attendoit que la paix pour rentrer dans ses foyers et portent le découragement total parmi ceux qui sont restés, dont le nombre ne pourrait suffire lorsque les manufactures reprendront toute leur activité.

Que deviennent alors ces magnifiques promesses repetées tant de fois, de faveurs pour les manufacturiers, de travail pour les ouvriers, de soulagement pour les indigents.

C’est donc à détruire toutes les craintes et à réaliser toutes les espérances que doit s’attacher le gouvernement, s’il veut voir refleurir le commerce, et ce sera alors et seulement alors, que le manufacturier et l’ouvrier dont les intérêts sont si étroitement liés, travailleront avec courage pour leur bonheur et pour la prospérité publique; rien ne leur manquera, ni ressources, ni travail, si le gouvernement faisant usage de tous ses moyens leur assure protection, tranquillité et sûreté, c’est alors que tous les canaux d’abondance s’ouvriront, que tous les échanges se feront au dedans et au dehors, que nos manufactures s’enrichiront du luxe de l’étranger, c’est alors enfin que le commerce français reprenant toute sa splendeur ne trouvera plus de rivaux comme la France ne trouvera plus d’ennemis, et chacun à l’emoi s’empressera de repeter: Vive la paix, vive la république.

Fait au Bureau de commerce de Lyon.

Lyon 12 floréal an cinq de la République Française.

XIV

Архив города Марселя, картон «Corporations».

(Ноябрь 1797 г.).

Marseille le 11 frimaire an 6 de la République française.

Aux citoyens composant le Bureau central.

Les ouvriers soussignés de cette commune vous exposent citoyens, que pendant la réaction royale, ils ont été forcés d’abandonner leurs chantiers et même de se réfugier soit à Toulon, soit ailleurs pour se soustraire aux poignards des egorgeurs.

Ils sont rentrés à l’époque de l’arrivée des troupes de la répoublique qui à dissipée l’essaim de cette borde de cannibales. Mais leur audace accroit avec l’indulgence des républicains et les voila encore non seulement sur le pavé, mais maîtres des chantiers et de tous les transports jusqu’à ceux des coches.

Chaque fois que les exposants se présentent pour travailler, ils sont rejettes avec mépris, les chargeurs ne veulent pas les employer aux coches, la Messagerie Nationale également, cependant il faut que les républicains vivent et alimentent leurs familles, il faut que les sicaires du royalisme fassent place à ceux qu’ils ont chassé et qu’ils ont voulu égorger.

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