Евгений Тарле - Сочинения — Том II
- Название:Сочинения — Том II
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- Жанр:
- Издательство:ИЗДАТЕЛЬСТВО АКАДЕМИИ НАУК СССР
- Год:1957
- Город:Москва
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Евгений Тарле - Сочинения — Том II краткое содержание
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Нац. библ. Lb. 391583. Cahiers du quatrième ordre, celui des pauvres journaliers des informes, des indigens… etc., l’ordre sacré des infortunés… pour suppléer au droit de députer directement aux Etats qui appartient à tout Français mais dont cet Ordre ne jouit encore. Par Dufourny de Villiers, 25 avril 1789.
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Там же: En effet la cupidité alliée avec la politique n’avoit pas encore imaginé ces systèmes selon lesquels les propriétés et les richesses concentrées dans une petite portion de la société réduisent un si grand nombre d’individus à la condition d’hommes disponibles, celle de ces hommes qui abandonnés par la société sont contraints par la misère à donner tout leur temps, toutes leurs forces, leur santé même pour un salaire qui représente à peine le pain nécessaire pour leur nourriture.
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Там же, стр. 11: Si les sociétés n’ont pas eu pour but principal la conservation des propriétés pareequ’il eût été ridicule de proposer un pacte en vertu duquel les propriétaires auroient eu pour garants de leurs biens, des hommes qui n’auroient retiré aucun avantage de ce pacte, auxquels ce même pacte n’auroit pas même garanti la conservation de la vie, il est évident que le but principal, la condition nécessaire de la société, a été la protection, la conservation des foibles et les indigens.
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Там же, стр. 13.
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Там же: Je demanderai enfin aux députés des villes commerçantes, si les fabriquants, forcés de prendre leur bénéfice entre le prix de la matière première et le taux de la vente aux consommateurs, ne sont pas continuellement occupés à restreindre le salaire de l’ouvrier à calculer sa force, sa sueur, ses jouissances, sa misère et sa vie, — et si l’intérêt qu’ils ont à conserver cet état des choses n’est pas directement opposé aux réclamations du quatrième ordre dont leur générosité les porteroit d’ailleurs, à se charger.
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Нац. библ. Lb. 39. 1584. Doléances du pauvre peuple adressées aux Etats généraux, le 25 avril 1789.
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Там же: Nous avons vu que le choix des représentants qui doivent composer l’Assemblée des Etats généraux n’a été fait que dans la classe de ceux qui jouissent des propriétés conventionnelles. Nous appartenons à la vérité à l’Ordre du Tiers-Etat qui a justement obtenu d’y paroitre en nombre égal à celui des représentans du clergé et de la noblesse; mais parmi les représentans qui ont été choisis dons l’ordre du tiers état il n’en est aucun de notre classe; et il semble que tout a été fait en faveur des riches ou propriétaires de biens (стр. 4).
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… les cuisiniers, les domestiques, et combien d’ouvriers journaliers travaillent sous l’autorisation de la police comme voituriers, pâtissiers, perruquiers et suppôts de la finance?
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Нац. библ. Lb. 391588. Cahier des pauvres; Нац. арх. AD. 1–63. Au Roi et aux Etats généraux. Supplique présentée d’abord à l’Assemblée des Electeurs du Tiers-Etat de Paris qui n’a pu y être prise en considération (другой экземпляр Supplique в Нац. библ. Lb. 391709).
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Можно насчитать и еще кое-какие (очень немногие) брошюры филантропического оттенка, где речь идет о «бедных», о рабочих и ремесленниках, но все это до такой степени неопределенно и так не имеет касательства к вопросу об устранении неимущего слоя от выборов, что их пересказ ни малейшего интереса не представил бы, тем более, что эти брошюры были и остались чужды рабочему классу. О них ср. Lichtenberger. Le socialisme au XVIII siècle, стр. 433.
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Говоря о ревельоновском деле, мы упомянем еще об одной брошюре, где этот протест содержится (см. стр. 36–39).
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Ср. Charles Schmidt. La crise industrielle de 1788 en France. Extrait de la Revue historique, t. XCVII, стр. 12–14.
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Там же, стр. 16.
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Нац. арх. AD. 1–69. Réflexions sommaires sur le commerce de Paris, déposées à l’Hôtel de Ville, le lundi 20 avril 1789, pour être remises aux commissaires chargés de la rédaction du cahier des Communes. Par M. A. Avocat en Parlement, 1789, стр. 19.
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Taine Н. Les origines de la France contemporaine, t. II, стр. 36–41.
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Taine. Цит. соч.
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Вот последние строчки этой маленькой главы, посвященной делу Ревельона:… affamés, bandits et patriotes, ils sont un corps et désormais la misère, le crime, l’esprit public s’assemblent pour fournir une insurrection toujours prêle aux agitateurs qui voudront la lancer, стр. 41.
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См. журнал Révolution française, 1885, t. IX, стр. 307–312.
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Répertoire général des sources manuscrites de l’histoire de Paris pendant la Révolution française, t. I. Par Alexandre Tuetey. Paris, 1890, in 4°.
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Tuetey A. Répertoire, t. I, стр. XLV.
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Les élections et les cahiers de Paris en 1789. Documents recueillis, mis en ordre et annotés par Ch. L. Chassin, t. III. Paris, 1889 ( Collection de documents relatifs à l’histoire de Paris pendant la Révolution française, publiée sous le patronage du Conseil Municipal ).
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Exposé justificatif pour le sieur Réveillon, entrepreneur de la manufacture royale de papiers peints, Fauxbourg Saint-Antoine, 1789. В Национальной библиотеке хранятся 3 экземпляра этого Exposé. Мы ссылаемся на тот, который значится под Lb. 391618-А.
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Нац. арх. К. К. 647, f. 4: Вот весь пассаж, относящийся к этому событию, из письма Силлери к Савиньи: Il y a eu hier une emeute considérable dans le fauxbourg St. Antoine. Mr. Reveillon, marchand et fabricant de papier peint à la tête d’une manufacture considérable, citoyen estimable qui pendant les calamités de l’hiver, a fait vivre un grand nombre des citoyens, en parlant dans l’assemblée de Paris des malheurs publics, a dit qu’il était obligé de donner 40 sols par jour à ses ouvriers et qu’ils vivraient moins bien qu’avec 15 sols, qu’il donnait autrefois. On a altéré son propos et débité, qu’il avait dit qu’il ne falloit donner que quinze sols par jour à chaque ouvrier. Cette nouvelle a soulevé tout le faubourg St. Antoine. On a pillé et brûlé sa maison; toutes les troupes ont marché avec du canon. Il y avait hier au soir à huit heures environ trente hommes de tués ou de blessés. Le peuple crie; vive le roi, vive Mr. Necker, vive le tiers, f…. de la noblesse et du clergé. Voilà ou nous en sommes. Malheureuse France, qu’il faudra de temps pour vous calmer. — Письмо помечено 29 апреля.
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Tuetey A. Répertoire, t. I, стр. XXII.
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Нац. арх. К. К. 641, f. 17. Journal de l’Assemblée des Etats-Généraux 30 avril: On assure que l’on a découvert les auteurs de la révolte du faubourg St. Antoine et que les propos tenus contre M. Reveillon sont une vengeance d’un particulier. Cette nouvelle n’est pas assez acreditée pour transcrire dans le journal ce que l’on débité ce sujet.
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Нац. библ. Lb. 391618, стр. 5, примечание.
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Нац. арх. G. 220–221, 27 avril.
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Собственно, Безанваль командовал войсками, расположенными в областях Soissonais, Berri, Bourbonnais, Orléanais, Touraine, Maine и Isle de France, кроме Парижа, a полки, стоявшие в Париже, находились под начальством: один (gardes-françaises) — герцога дю Шатле, а другой (gardes-suisses) — графа д’Аффри, но вследствие несчастного случая д’Аффри как раз в эти дни сдал командование своим полком Безанвалю. См. Mémoires du baron de Besenval. Paris, 1846, стр. 353.
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Нац. арх. С. 220–221, цитированное письмо от 28 апреля. Ср. Tuetey A. Répertoire, t. I, стр. XXVII.
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Exposé… etc. Нац. библ. Lb. 391618-А, стр. 21.
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Нац. арх С. 220–221. A Paris, le 28 avril 1780, une heure de matin. — Безанваль дает цифру охраны в 30 человек и ничего не говорит об отряде, оставленном в предместье Сент-Антуана. Шассен в Les Elections et les cahiers (t. III, стр. 56) приводит цифру Безанваля. О рукописном письме де Кроня к королю он не знает ничего. Между тем, мемуары Безанваля написаны были спустя год после события (и он даже путает хронологию, относя все дело к началу мая), а де Кронь писал спустя несколько часов.
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Нац. арх. Y. 13582, 6 may. Interrogatoire du n-e D’Aubusson, conduit à la Charité paur y être pansé des blessures qu’il a reçues au fb. St. Antoine le 28 avril: ’interrogé, s’il a vu que l’on tirât de cours de fusil ou pistolet sur les troupes qui cherchoient à dissiper les séditieux, — a repondu que non.
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Нац. арх. C. 220–221. Письмо де Кроня к королю помечено: 28 avril, six heures et demie.
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Mémoires du baron de Besenval. Paris, 1846, стр. 354: Nous sûmes que malgré le feu des troupes, les brigands n’en étaient que plus acharnés, quoique la partie ne fût assurément pas égale, car contre les fusils ces malheureux n’avaient que de bâtons, et pour toute ressource, celle de monter sur les toits, d’où ils faisaient pleuvoir des pierres et des tuiles sur les soldats…
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Besenval. Mémoires , стр. 355.
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Нац. арх. С. 220–221, 28 avril. Письмо де Кроня к королю:… quoiqu’on ait fait feu à plusieurs reprises et qu’il y ait des personnes tuées et d’autres blessées, on n’a pu encore s’en rendre maitre.
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