Полное собрание сочинений. Том 76

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Л. Т.

То, что Анд[рюша] в последнее время становится лучше, и всё, что пишет о нем Маша, я подтверждаю вполне; но повторяю, что не это, не то, чего можно ожидать от него, должно быть основанием твоего решения, а то, что произойдет в твоей душе.

Приписка к письму М. Л. Оболенской от 29 октября 1906 г.

1Письмо неизвестно.

2A. Л. и О. К. Толстые разошлись в ноябре 1903 г., формальный развод состоялся осенью 1907 г.

304. И. Ф. Наживину.

1906 г. Октября 30. Я. П.

Спасибо вам, милый Ив[ан] Фед[орович], что помните обо мне и сообщаете такие радостные известия. Помогай им бог. Впрочем, те слова, к[оторые] сказаны Куртышом, суть выражения не мыслей и чувств Куртыша, а проявления бога.

Всё яснее и яснее сознаю последнее время, что жизнь не счастливая, а блаженная, как это верно подразделяет Фихте, достигается только заменой своей воли волей бога, предоставлением ему жить через тебя. Испытываю это временами и чаще, чем старше и ближе становлюсь к тому таинственному новому состоянию, к[оторое] мы называем смертью. Желаю вам этого единого блага.

Только держите себя открытым и пустым для прохождения через вас бога, и вы перестанете быть недовольным собой, за что я вас не осуждаю, а жалею.

Привет вашей милой жене.

Лев Толстой.

Печатается по копировальной книге № 7, лл. 154—155.

Датируется на основании пометы на конверте письма адресата: «Отв. 30 окт.». Впервые опубликовано почти полностью адресатом в его статье «О Льве Николаевиче» — «О Толстом», изд. «Книга», М. 1909, стр. 167.

Ответ на письмо Наживина от 6 ноября н. с. 1906 г., в котором он сообщал об Иконникове, Сокоре и Куртыше, отказавшихся от военной службы.

305. Ку Хун-мину.Письмо к китайцу от октября 1906 г.

См. т. 36, стр. 290—299.

306. Полю Сабатье (Paul Sabatier).

1906 г. Ноября 7/20.

Cher Monsieur Sabatier,

Je viens de recevoir votre lettre, ainsi que le livre et les deux brochures. Il se trouve que l'individu, qui devait remettre la lettre et les livres à Mr. Birukoff les a gardé plus d’un mois chez lui, et je ne les ai reçu qu’apresent. 1Ceci est la cause du retard de ma réponse.

J’ai lu avec grand intérêt votre livre, ainsi que la brochure italienne.

La question qui y est traitée est de la plus grande importance et, comme je vous connais pour un homme sincère, je me permettrai de l’être complètement avec vous et vous dirai toute ma pensée.

Je crois qu’en toutes choses il n’y a rien de plus faux que les demi-mesures et qu’il est impossible d’enter la verité et le bien sur le mensonge et le mal. La religion est la verité et le bien, l’église le mensonge et le mal.

C’est pourquoi il m’est impossible de me mettre au point de vue de ceux, qui croient que l’église est une organisation indispensable pour la religion et qu’il ne faut que la réformer pour qu’elle devienne une institution bienfaisante pour l’humanité.

L’Eglise n’a jamais été qu’une institution mensongère et cruelle qui, en vue des avantages qu’elle pouvait acquérir du pouvoir temporel pour ceux qui faisaient partie de cette institution a perverti et dénaturé la vraie doctrine chrétienne.

Tous les Concordats n’ont jamais été pour elle autre chose que des accommodements entre l’Eglise et l’Etat, par lesquels l’Eglise promettait son aide à l’état en vue des avantages matériels que lui accordait ce dernier.

Le Christianisme n’a jamais été pour l’Eglise qu’un prétexte. On me dira qu’il y a eu, et qu’il y a jusqu’à présent, dans le monde catholique des individus, hommes et femmes, d’une sainte vie, mais la sainteté de ces individus n’est pas atteinte grâce aux enseignements de l’Eglise, mais plutôt malgré elle.

En somme j’ai été surtout étonné en lisant votre livre (qui est très bien écrit et a de belles pages) d’y trouver sur le thème de l’avenir du catholicisme et de la religion en général des raisonnements de différents Monseigneurs et auteurs laïques que vous y citez, qui feraient penser que ni Voltaire, ni Rousseau, ni Kant, ni Channing, 2ni Lammenais, 3ni beaucoup d’autres grands esprits qui ont traité ce sujet, n’ont jamais existé.

Tout ce qui peut se dire à présent sur la question du rapport de la vraie religion et du catholicisme a été dit depuis longtemps et dit de manière à épuiser complètement la question.

Il n’y a qu’à relire Voltaire, Kant (son livre «Sur la religion dans les limites de la raison pure»), Channing, Lammenais, Ruskin, Emerson 4et autres pour voir que tout ce qui se débite à présent sur cette matière avec si peu de clarté, de précision et de méthode 5a été dit depuis longtemps et de manière à ne laisser rien à dire à ceux qui voudraient à présent traiter la même question.

«On me dit qu’il fallait une révélation», dit Rousseau dans sa Proffession de foi du Vicaire Savoyard, «pour apprendre aux hommes la manière dont Dieu voulait être servi, on assigne en preuve la diversité des cultes bizarres qu’ils ont institués et l’on ne voit pas que cette diversité même vient de la fantaisie des révélations. Dès que les peuples se sont avisés de faire parler Dieu, chacun l’a fait parler à sa mode et lui a fait dire ce qu’il a voulu. Si l’on n’eut écouté que ce que Dieu dit au coeur ae i’homme il n’y aurait jamais eu qu'une religion sur la terre».

Notre devoir à nous et à nos contemporains n’est pas de répéter vaguement des choses qui ont été si bien dites des siècles avant nous, mais de tâcher de préciser les principes de la vraie religion, qui doit remplacer les affreuses superstitions de l’Eglise, que fait semblant de professer a présent l’humanité chrétienne.

L homme, comme être raisonnable, n’a jamais vecu sans établir un rapport spirituel entre son existence et l’Infini que nous appelions Dieu. Ce rapport, qui n’est autre que la religion, a toujours été la force dirigeante de toutes les actions conscientes de l’homme, et a toujours evolué conformement au développement de l’humanité.

La vraie doctrine chrétienne a l’époque où elle a paru, étant beaucoup audessus de la faculté de conception des masses, ne fut acceptée dans son vrai sens que par une toute petite minorité. La grande masse, habituée à une adoration religieuse du pouvoir temporel, ne pouvant comprendre cette doctrine dans son véritable sens, accepta avec facilité la doctrine quasi-chrétienne falsifiée par l’Eglise qui n’exigeait qu’une adoration extérieure de Dieu, des saints, des images et en partie de personnages revêtus de qualités surnaturelles.

Cela dura des siècles, mais avec les progrès des lumières en général le véritable esprit chrétien, caché sous les voiles dont l’avait recouvert l’église, se fit jour de plus en plus: la contradiction de la vraie doctrine chrétienne et du régime autoritaire de l’état, soutenu par la violence devint de plus en plus évidente. Malgré tous les efforts de l’Etat et de l’Eglise de réunir les deux principes: celui du vrai christianisme (amour, humilité, clémence) et celui de l’état (voie de fait, force physique, violence), la contradiction devint de notre temps tellement évidente qu’une solution telle quelle de cette flagrante contradiction ne peut plus être retardée.

Plusieurs symptomes le prouvent: 1) le mouvement religieux que se produit non seulement en France, mais dans tous les pays chrétiens; 2) la revolution en Russie, et 3) les progrès extraordinaires militaires et industriels, qui se manifestent de plus en plus dans ces derniers temps en Chine, et surtout au Japon.

Le mouvement religieux que se produit à présent non seulement dans le monde catholique, mais dans le monde entier, n’est selon moi pas autre chose que les douleurs d’enfantement du dilemme: la religion chrétienne avec ses exigenses de soummission à Dieu, d’amour du prochain, d’humilité et l’état, avec les conditions indispensables de son existence: soummission au gouvernement, patriotisme, loi du talion et surtout l’armée avec son service obligatoire.

Il me parait qu’en France il y a tendance à résoudre le dilemme en faveur de l’Etat contre la religion, non seulement contre le catholicisme, mais contre la religion en général qui est envisagée par la majorité des classes dirigeantes comme un élément du passé inutile et plutôt pernicieux que bienfaisant pour le bienêtre des hommes de notre époque.

Le même dilemme est la cause principale de la révolution en Russie. Tout ce qui se fait à présent en Russie par les révolutionnaires est une activité inconsciente ayant pour but la solution du dilemme en faveur de la religion, c’[est]à d[ire] de L'abolition de l’état, de tout pouvoir fondé sur la force et d’une organisation sociale, basée sur les principes religieux et moraux communs à tous les hommes.

Le troisième symptome de l’imminence de la solution du dilemme: l’état où la religion, m’aparait dans les progrès extraordinaires tant militaires qu’industriels qu’ont fait et continuent de faire dans ces derniers temps les peuples de l’extrême orient, qui non seulement sont libres de la contradiction intérieure des états chrétiens, mais qui professent la religion la plus patriotique du culte des ancêtres et du pouvoir de leur chef de l’état qu’ils déifient.

Les progrès de ces peuples sont tels que, s’ils continuent à se produire dans les mêmes proportions, dans quelques dizaines d’années, ce ne seront plus les états Européens qui dicteront la loi aux Orientaux, mais ce sera les orientaux qui seront les maîtres du monde et les chrétiens leur vassaux. Et cela ne peut pas être autrement par l’accord complet de leur religion et de leur organisation comme état.

Les peuples de l’Europe commencent à s’apercevoir de ce danger. C’est précisément cette attitude ménaçante des peuples de l’orient qui constitue la troisième raison pour laquelle la solution du dilemme entre la religion et l’état ne peut plus être rétardée.

L’un des deux: ou bien renier complètement le vrai sens de la religion chrétienne, détruire les derniers vestiges des idées d’amour du prochain, d’humilité, de fraternité, comme le font déjà des hommes du monde Européen, et opposer un patriotisme féroce et une obéissance servile au patriotisme et à l’obéissance passive des orientaux, ou bien accepter pour tout de bon les vrais principes chrétiens d’amour du prochain, d’humilité, de nonrésistance au méchant, à la violence et se fier non à la force physique, mais à la volonté de Dieu, pleinement convaincus que le plus grand bien de l’homme et de l’humanité ne s’accquerit que par la soumission à la loi éternelle, revelée en notre conscience, qoique les voies par lesquelles ce bien nous peut être acquis nous soyent cachées et incompréhensibles.

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