Ольга Тогоева - Дела плоти. Интимная жизнь людей Средневековья в пространстве судебной полемики
- Название:Дела плоти. Интимная жизнь людей Средневековья в пространстве судебной полемики
- Автор:
- Жанр:
- Издательство:Центр гуманитарных инициатив
- Год:2018
- Город:СПб.
- ISBN:978-5-98712-838-1
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Ольга Тогоева - Дела плоти. Интимная жизнь людей Средневековья в пространстве судебной полемики краткое содержание
Книга адресована историкам, правоведам, филологам, культурологам, а также широкому кругу читателей, интересующихся историей повседневности и частной жизни.
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“Et dit que riens ne scet du fait de diviner” (Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 280).
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Et dist que, au temps dessus dit, elle… se accointa d’une femme nommée Marion… laquele ne lavast point ses mains au dimenche et ne dist point sa patenostre, ne feist point de croix sur elle, ne deist aucun Bénédicité…. et que icelle Marion feroit pour elle ce quelle vouldroit” (Ibid. P. 280–281). Отрицание церковных таинств (нежелание отмечать воскресенье, осенять себя крестом или произносить слова молитв) являлось верным признаком истинной ведьмы: Тогоева О.И. Еретичка, ставшая святой. С. 135–136.
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Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 282–285. Колдовские практики, к которым обращалась Жанна де Бриг и прочие «ведьмы», упомянутые Аломом Кашма-ре в его регистре, подробно рассмотрены в: Gauvard С. Renommée d’être sorcières: quatre femmes devant le prévôt de Paris en 1390–1391 H Milieux naturels, espaces sociaux: Etudes offertes à Robert Delort. P., 1997. P. 703–716 (рус. пер.: Товар К. Прослывшие ведьмами: четыре женщины, осужденные прево Парижа в 1390–1391 годы / Пер. с фр. И.А. Тогоевой // Казус. Индивидуальное и уникальное в истории — 2000 / Под ред. Ю.Л. Бессмертного и М.А. Бойцова. М., 2000. С. 221–236).
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Наследственный характер магических знаний, полученных от крестных или старших родственниц, являлся важной составной частью обвинения на средневековых ведовских процессах: Тогоева О.И. Еретичка, ставшая святой. С. 139л
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“Et, ce fait, sadite marrine lui enseigna la manière comme elle parleroit audit Haussibut et à ces autres choses, en lui disant que bien parleroient à li” (Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 292).
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“Lequel Haussibut… dist à elle qui parle que icellui de Ruilly estoit envoulté et ensorcelé par une femme demourant à Paris, à la porte Baudoer, avec laquele ledit de Ruilly avoit longuement fréquenté et eu de lui deux enfans” (Ibid. 293).
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“Délibérèrent et furent d’oppinion que elle estoit digne et avoit desservi mort, comme sorcière ou ensorcelerresse de gens, et que pour ce elle feust arse” (Ibid. P. 296, курсив мой — O. T.).
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“Agace La Françoise et Jehanne La Riquedonne, matrosnes jurées du roy nostre sire… ont veue et visitée Jehanne La Cordiere… et tiennent et croyent fermement… que icelle prisonnière est grosse d’enfant sentant de cinq mois ou environ” (Ibid. P. 297, курсив мой — O. T.).
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“Mais tiennent et croient fermement que… ce que elles cuidoient avoir sentu… estoient mauvaises humeurs acumulées ensamble en son corps, par quoy elle estoit ainsi ronde” (Ibid.).
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“De laquele sentence laditte prisonnière appella en parlement” (Ibid. P. 299).
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Ibid. P. 299–302. О существовавших в средневековом уголовном судопроизводстве совершенно законных отсрочках при рассмотрении дела Жанна де Бриг, вероятно, знала по собственному опыту, поскольку за два года до описываемых событий уже сидела в тюрьме. Там она родила ребенка, а потому была отпущена на свободу: “Cogneut avec ce, que, puis deux ans ença, elle fu emprisonnée… pour souspeçon de ce que l’en disoit que elle estoit devinerresse…; esqueles prisons elle… jeut d’enfant… et, en après ce, fu mise hors desdites prisons” (Ibid. P. 296).
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2’ Ibid. P. 302.
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“Icelle Lúcete dit secrètement à elle qui parle que l’en avoit donné à entendre audit de Ruilly, son filz, et à elle, que sondit filz estoit prins et envoulté de charoy par Mácete, sa femme” (Ibid. P. 303, курсив мой — O. T.).
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“Mais elle ne sondit filz ne osoient ce dire à icelle Mácete, et amoienl mieulx que par elle qui parle… feust dit et révélé la vérité, que ce icellui de Ruilly, son filz, ou elle, Lúcete, le deissent, pour nourrir et garder la paix entre iceulx mariez ses enfans” (Ibid. P. 303–304, курсив мой — O.T.).
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“Elle qui parle fu prinse et tirée à part par icelle Mácete…, et priée et requise très-in-stanment que elle voulfist dire audit de Ruilly, son mary, s’il lui demandoit se il estoit envoulté… que c’estoit par une nommée Gilete Verrière, demourant à Paris, à la porte Baudoer, laquele avoit eu deux enfans de lui” (Ibid. P. 304).
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“Et afin que elle deist ces choses audit de Ruilly, son mary, lui promist donner le drap d’un chaperon qui vauldroit viij f., et mieulx lui faire ce elle faisoit ce que elle lui requeroit” (Ibid.).
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“Icelle Macete dist… que elle estoit moult fort et grandement énamourée du chapellain du curé d’icelle ville de Guerart, ne ne povoit durer se elle ne le veoit, et que son entente, et aussi la voulenté dudit curé, estoit d’eulx en aler ensamble par le pays et bien loings, pour ce que, par nulle voye et manière du monde, elle ne povoit demourer ne plus estre avec ledit de Ruilly, son mary, pour la mauvaise et oultrageuse vie que il lui menoit” (Ibid. P. 305).
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“Se elle lui savoit donner, enseigner ou bailler conseil ne chose quelconques par quoy ledit de Ruilly, son mary, cheist et feust en très-grant langueur de maladie, et que jamais il ne se peust partir de son hostel, sans ce toutesvoyes qu’il souffrist mort” (Ibid., курсив мой — O.T.).
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“Elle lui diroit et enseigneroit la manière comment elle feroit mengier audit Henne-quin, son ami, de ladite cire, sans ce que à ceste cause il receust mort aucune. Ouye laquele Macete, elle déposant, pour la très-grant ardeur d’amour que elle avoit audit Hennequin, son ami, et pour l’amour des enfans que elle avoit euz d’icellui, tandant afin qu’il espousast icelle déposant, print et emprumpta d’icelle Macete… la paile et cuillier dont су-dessus est faite mencion, et la cire et poix qui estoit dedens icelle paile” (Ibid. P. 308).
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“Pour ce qu’il estoit advis à elle qui parle que, par laditte ointture, sondit ami ne avançoit point sa voulenté, ne n’espousoit elle qui parle, icelle déposant ot voulenté et entencion d’aler par devers icelle Macete… et que ou jour que par le procureur de la royne elle fu prise et admenée prisonnière en Chastellet” (Ibid. P. 309).
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Ibid. Р. 315.
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Laquele prisonnière… cogneut et afferma par serement que de présent elle est femme de Hennequin de Ruilly, demourant à Guerart, et que icellui elle, puis cinq ans ençà, a espousée, et puis continuelment ont demouré en icelle ville de Guerart” (Ibid.).
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“Après ce que Jehannin Cotin, pelletier… ot plusieurs fois eu compaignie charnele à elle, fu par icellui Jehannin eslevée et admenée de ladite ville de Rilly en Anjou, et mise logier en certain lieu à Paris” (Ibid.).
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“Quant icellui Cotin ot laissiée elle qui parle à Paris, et s’en fu retourné ou pays d’Anjou… elle qui parle, veant que de nul elle navoit secours ou ayde, et ne savoit meslier aucun pour gaignier sa vie, se mist à servir comme chamberiere en l’ostel de la Nef en Grève” (Ibid. P. 315–316, курсив мой — O.T.).
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“Requise se au temps que ledit Cotin ot premièrement compaignie charnele, estoit pucelle, dit que non” (Ibid. P. 315).
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“Elle fist son ami ledit Hennequin de Ruilly, son mary, lequel, après ce qu’il ot com-paigné et fréquenté elle qui parle par six sepmaines ou environ, d’un commun assen-tement, fiancèrent li uns l’autre” (Ibid. P. 316).
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Как показывают более общие исследования, подобные браки не являлись совсем уж редкостью: Rossiaud J. Prostitution médiévale. P. 49.
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“Lesqueles fiançailles ainsi faites, icellui de Ruilly ala ou pays d’Espaigne, ouquel il demoura par l’espace de demi-an ou environ; et, en après ce qu’il fu retourné, eulx espouserent li uns l’autre…. et icelles espousailles firent en l’eglise de Saint-Pere aus Beufs, en la Cité… pour ce que ledit de Ruilly disoit que, pour la doubte et crainte de ses amis, il ne vouloit pas espouser en lieu où Hz/eussent cogneuz” (Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 316, курсив мой — O.T.).
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“Son mary estant moult malade au lit, fu venu veoir et visiter par un sien ami ménestrel… et, après ce qu’ilz orent longuement parlé ensemble, dist icellui menestrel à sondit mary qu’il se avisast et gardast bien de quele femme il estoit accointé, et qu’il estoit ensorcelé et tenu de femmes” (Ibid. P. 317).
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“Lequel de Ruilly, présente Luce, mère d’icellui, et elle qui parle, dist et respondi que il ne savoit qui ce lui povoit avoir fait, sinon ladite Gilete La Verrière, jadiz s’amie, et laquelle avoit eu deux enfans de li” (Ibid.).
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“Et finablement, icelle Lucete dist à elle qui parle que en la ville de Besmes, près dudit lieu de Guerart… avoit une divine… laquelle savoit moult de choses, et enseignoit tout ce que l’en lui demandoit, et quelle yroit par devers elle savoir la cause pourquoy son filz estoit malades, qui ce lui povoit avoir fait et de quelle maladie il estoit entechiez” (Ibid.).
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“Et finablement, li dist que par icelle Gilete avoit esté ensorcelé et estoit en grant péril de mort” (Ibid. P. 318).
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“Laquele Macete respondi par serement que desdites accusacions il n’estoit riens, ne oncques n’avoit pensé à faire icelles” (Ibid. P. 321).
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“Tous lesquieulx, veu l’estât et personne d’icelle Macete, laquelle, par sa confession, a esté fille de vie et de petit gouvernement, et que icellui de Ruilly est homme bien né et renommé, et nest pas à présumer que un homme de tel estât eust prins par mariage une tele fille si diffamée, se par aucune aventure il nfeust ad ce elle ceduit par aucun; la contenance et manière des responses… faites par icelle Macete, en la presence de ladite divine… délibérèrent et furent d’oppinion que, pour savoir par sa bouche la vérité des accusacions, elle feust mise à question” (Ibid.).
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