Норберт Элиас - Придворное общество

Quant aux moyens, il etait touche, jusqu’au plus profond du coeur, de la ruine de la noblesse, des voies prises et toujours commutes pour l’ у reduire et l’y tenir, de l’ab abatardissement que la misere et le melange du sang par les contmuelles mesalliances necessaires pour avoir du pain, avaient etabli dans les courages et pour valeur, et pour vertu et pour sentiments II etait indigne de voir cette noblesse francaise si celebre, si illustre, devenue un peuple presque de la meme sorte que le peuple meme, et seulement distinguede lui en ce que le peuple a la libertede tout travail, de tout negoce, des armes meme, au lieu que la noblesse est devenue une autre peuple qui n’a d autre choix qu’une mortelle et ruineuse oisivete, qui par son inutilite a tout la rend a charge et meprisee, ou d aller a la guerre se faire tuer, a travers les insultes des commis des secretaires d’etat, et des secretaires des intendants, sans que les plus grands de toute cette noblesse par leur naissance, et par leur dignite qui, sans les sortir de cet ordre, les met au-dessus d’elle, pmssent eviter ce meme sort d’inutilite, ni les degouts des maitres de la plume lorsqu ils servent dans les armees.

Ce prince ne pouvait s accoutumer qu on ne put parvenir a gouverner l etat en tout ou en partie sie on n’avait ete maitre des requetes, et que ce fut entre les mains de la jeunesse de cette magistrature que toutes les provinces fussent remises pour les gouverner en tout genre, et seuls, chaqun la sienne a sa pleine et entiere discretion, avec un pouvoir infiniment plus grandet une autorite plus libre et plus entiere, sans nulle comparaison que les gouverneurs de ces provinces n’en avaient jamais eue». St. Simon , Memoires, Buch XVIII, Кар. 322, S. 222 ff.

Для обозначения явлений, относящихся к периоду, предшествовавшему институализированному перемещению земельной и военной знати ко двору (Verhofung) мы вслед за Элиасом будем употреблять термин — «допридворные» (vorhöfisch). — Прим. перев.

См. N. Elias , Über den Prozeß der Zivilisation, Bern und München 1969, Bd II, S. 351 f f.

См. N. Elias , Über den Prozeß der Zivilisation, Bd II, S. 312 ff.

St. Simon , Memoiren, übers. v. Lotheisen, Bd. II, S. 89.

Lemonnier , La France sous Henri II., Hist, de Fr. Bd. V., S. 294.

Lemonnier , ааО., S. 295.

См. Desportes , Oeuvres completes, изданные A. Micheles, 1858, S. 435–437.

См. также De Vaissiere , Gentilshommes Campagnards, S. 175, где приведен целый ряд примеров нежелания дворян «проводить в деревне свою жизнь», «а faire es villes sa demeu rance». Там показано, как восходящее третье сословие (Roture) было сперва охвачено движением в противоположном направлении, ибо, чтобы вести «дворянский» образ жизни и полностью очиститься от «буржуазности» («Se nettoyer de toute roture»), оно поселялось в деревне. Отчасти это привело к новому обеднению и их появлению при дворе в качестве обедневшего дворянства.

Desporte , Oeuvres completes, S. 431.

Agrippa d’Aubigné , Les Aventures du Baron de Foeneste, Oeuvres Completes, ed. par Réaume et Caussade, Paris 1877, S. 395–396.

Переход в иной род (иное качество) ( греч. ). — Прим. перев.

Les Oeuvres de Ph. Vitry ed. G. P. Tarbé, Reims 1850.

d’Urfe , L’Astree, Nouvelle Edition, Lyon 1925. Bd. I, S. 438–439.

Marguerite de Valois , Oevres, Hrsg. M.F. Guessard, Paris 1842, S. 56.

d’Urfe. L’Astree, ааО, Bd. I., S. 389.

d’Urfe. L’Astree, ааО, Bd. I., S. 7.

Полное интересных мыслей и гораздо более подробное исследование этой проблематики с определенных сторон (удаление от мира, меланхолия, скука бегство в природу и т. п.) мы находим в работе W. Lepenies , Melancholie und Gesellschaft, Frankfurt a. M. 1969.

Heinz Höhne , Der Orden unter dem Totenkopf, in: Spiegel, 1966/67.

Der Spiegel, 21. Jahrg., Nr 11, Hamburg, 6. Marz 1967, S. 71–75.

Der Spiegel, aaO., S. 71.

Der Spiegel, ааО., S. 72.

Der Spiegel, ааО., S. 74.

Der Spiegel, ааО., S. 74.

Der Spiegel, ааО., S. 74.

Der Spiegel, ааО., S. 75.

Der Spiegel, ааО., S. 74.

Der Spiegel, ааО., S. 75.

La Maison , reglee et l ’Art de diriger la Maison, Amsterdam 1700.

«C’est ainsi que des Intendants par leur soin et capacite soetiennent et remettent sur pied des Maison presque ruinees: ou bien que d ’ autres par leur faute et negligence abisment, et sont cause de la ruine totale des plus illiustres, ainsi que nous avons vingt exemples recens et notables dans les Maisons de plusiers Princes, et autres grands Seigneurs assez connus parmi le monde».

«Sa charge et fonction concernent generalement tous les biens, revenues et affaires d’un grand Seigneur desquelles il doit sgavoir de point en point I ’ etat, la force et le produit afin que sur cela il gouverne la depense. et donne order aux dettes les plus pressees, dont il doit sur tout prendre une exact connoissance afin d eviter l ' embaras et les chicanes qui pourroient arriver a ce sujef.

Comme la plupart des plus grands biens des personnes de qualite sont a la campagne, et qu ’ ils ont des Fermiers ou Receveurs en chacune de leurs Terres, l ’ lntendant en doit avoir som, et choisir au renouvellement des Baux, les meilleurs et les plus solvables: prendre garde que pendant le temps de leur fermes ils ne dissipent point les revenus, qu ils ne dcgradent point les fonds and qu ’ ils ne coupent aucuns bois ny arbres que ceux portez par leurs Baux II doit aussi avoir soin des Etanges, Bois Praines Metairies Maisons de Ville et particulierement des Droits Seigneuriaux pour qu'ils se ne perdent ny ne presci ivent point, faute de les percevoir en temps et lieu, ou d ’ avoir fait pour cela les diligences necessaires.

II faut encore qu’il tienne memoire de largent qu’il donne au Maistre d’Hostel pour les depenses ordmaires de la Maison. voir s’il est employe utilement et lui en faire rendre compte tous les huit jours, afin que rien n’echappe a sa connoissance; l’obliger a luy fournir tous les mois un etat regulier et general de la depense qui se fait, ou qui se peut faire, afin qu'il le montre au Seigneur, pour qu’il proportionne toutes choses suivant ses revenus, et ne s engage point mal a propos en des depenses superflues et hors de ses forces. II doit pareillement tenir reglstre… de tout l argent qu’il regoit, ainsi que de la distribution qu’il en fait, tant au Seigneur, qu’aux Offlciers et aulres Domestiques de la Maison, comme aussi aux Marchands, et pour les paymens des pensions, et reparations des biens et maisons tant de la ville que de la campagne, dont il tirera bonnes quittances des uns et des autres, pourjustifier valablement de ses emplois. lorsqu’il sera oblige d’en rendre compte.

II est encore de son devoir d’eviter la broullerie et la confusion dans les affaires autant qu’il luy est possible, et de ne point laisser tomber de Seigneur dans des fraiz et depens inutiles, et lorsqu’il se presente quelque affaire nouvelle et difficile, il doit avant que de s engager dans des procedures prendre bon conseil, et le bien executer».