Н Долгорукова - Экспресс-самоучитель французского языка
- Название:Экспресс-самоучитель французского языка
- Автор:
- Жанр:
- Издательство:АСТ
- Год:2016
- ISBN:978-5-17-093666-3
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Н Долгорукова - Экспресс-самоучитель французского языка краткое содержание
Завершают пособие Приложения, куда вошли дополнительный грамматический материал, формулы вежливости, французские пословицы и поговорки и др. В конце книги даны ключи к упражнениям, а также небольшие французско-русский и русско-французский словари.
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Le 14 juillet est la fête nationale. Le 14 juillet 1789 le peuple de Paris a pris la Bastille et a renversé la monarchie. Cette fête est célébrée chaque année avec un grand enthousiasme. La nuit du 13 au 14 juillet a lieu le bal populaire. Tout le monde est dans les rues. On joue de l’accordéon, on danse. Le 14 juillet dans toutes les grandes villes de France se déroulent les défi lés militaires dont le plus grand sur les Champs-Elysées à Paris. Le soir il y a un feu d’artifice. C’est un spectacle inoubliable.
Parmi les dernières fêtes de l’année est La Toussaint — la fête en l’honneur de tous les saints qui a lieu le 1 novembre. Ce jour-là les Français visitent les cimetières. C’est une occasion pour les familles de se réunir et de se rappeler leurs parents et leurs grands-parents.
УРОК 18
ПИЩА ДЛЯ УМА И СЕРДЦА: ЛИТЕРАТУРА
Сказки Шарля Перро (Charles Perrault) — это порой первое, с чем знакомится каждый ребенок, открывающий для себя литературу вообще и литературу Франции, в частности.
Прочитайте некоторые из этих сказок на языке оригинала, выполните задания на пополнение словарного запаса и ответьте на вопросы.
Il était une fois une petite fille de Village, qui était très-très belle; sa mère en était folle et sa grand-mère en était folle plus encore. Cette bonne femme a fait pour elle un petit chaperon rouge, qui lui allait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge.
Un jour sa mère a cuit des galettes et lui a dit :
— Va voir comme se porte ta grand-mère, car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.
Le Petit Chaperon rouge est partie aussitôt pour aller chez sa grand-mère, qui demeurait dans un autre Village. Dans le bois elle a rencontré compère le Loup, qui avait bien envie de manger cette petite fille ; mais il n’a pas osé, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui a demandé où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un Loup, lui a dit :
— Je vais voir ma Grand-mère et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma Mère lui envoie.
— Demeure-t-elle bien loin ? lui a dit le Loup.
— Oh ! oui, a dit le Petit Chaperon rouge, cest par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, là-bas, à la première maison du Village.
— Eh bien, a dit le Loup, je veux aller voir ta Grand-mère aussi ; je vais aller par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera.
Le Loup s’est mis à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille sen est allée par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs.
Le Loup est très vite arrivé à la maison de la Grand-mère ; il a heurté :
— Toc, toc.
— Qui est là ?
— Cest votre fille le Petit Chaperon rouge (a dit le Loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.
La bonne Grand-mère, qui était dans son lit à cause qu’elle se trouvait malade, lui a crié :
— Tire la chevillette, la porte s’ouvrira !
Le Loup a tiré la chevillette et la porte s’est ouverte. Il s est jeté sur la bonne femme, et l’a dévoré en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait pas mangé. Ensuite il a fermé la porte, et s’est couché dans le lit de la Grand-mère, en attendant le Petit Chaperon rouge. Enfin quelque temps après la petite fille est venue et elle a heurté à la porte.
— Toc, toc.
— Qui est là ?
Le Petit Chaperon rouge, qui a entendu la grosse voix du Loup, a eu peur d’abord, mais croyant que sa Grand-mère était enrhumée, elle a répondu :
— Cest votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.
Le Loup lui a crié en adoucissant un peu sa voix :
— Tire la chevillette, la porte souvrira !
Le Petit Chaperon rouge a tiré la chevillette, et la porte s’est ouverte. En voyant la petite fille, le Loup s’est caché dans le lit sous la couverture, et lui a dit :
— Mets la galette et le petit pot de beurre sur la table, et viens te coucher avec moi.
Le Petit Chaperon rouge s’est déshabillée, et est allée se mettre dans le lit. La, elle était bien étonnée de voir comment sa Grand-mère était faite en son déshabillé. Elle lui a dit :
— Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grands bras ?
— Cest pour mieux t’embrasser, ma fille.
— Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes jambes ?
— Cest pour mieux courir, mon enfant.
— Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes oreilles ?
— Cest pour mieux écouter, mon enfant.
— Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grands yeux?
— Cest pour mieux voir, mon enfant.
— Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes dents ?
— Cest pour te manger.
Et en disant ces mots, ce méchant Loup s’est jeté sur le Petit Chaperon rouge, et l’a mangé.
Найдите в тексте французские эквиваленты следующих слов и выражений:
Однажды;
её мать была от нее без ума;
сшила для нее маленькую красную шапочку;
мне говорили, что она больна;
он не осмелился;
опасно останавливаться;
маленький горшочек с маслом;
мы посмотрим, кто раньше там окажется;
принялся бежать изо всех сил;
бабочки;
он не ел больше трех дней;
спрятался под одеялом;
обнимать;
большие уши;
злой.
Найдите русские эквиваленты следующих слов и выражений:
Être fou / folle de; aller bien à qn; se porter; demeurer; avoir envie de; à cause de; le moulin; se mettre à;
courir de toute sa force;
sen aller; souvrir;
dévorer qch / qn en moins de rien;
se coucher;
avoir peur;
être enrhumé;
envoyer;
se déshabiller;
être étonné;
embrasser;
courir;
écouter;
se jeter.
Укажите, какого рода следующие слова:
chaperon
pot
village
forêt
loup
bûcheron
moulin
maison
chemin
force
voix
porte
lit
table
bras
jambe
oreille
dent
Ответьте на вопросы:
1) Comment s’appelle la petite fille dans ce conte ?
2) Pourquoi appelle-t-on cette petite fille le Petit Chaperon rouge ?
3) Où habite le Petit Chaperon rouge et avec qui ?
4) Où va la petite fille ?
5) Pourquoi va-t-elle voir sa Grand-mère ?
6) Quest-ce que le Chaperon Rouge apporte à sa Grand-mère ?
7) Qui la petite fille rencontre-t-elle dans la forêt ?
8) Pourquoi le Loup ne mange-t-il pas le Petit Chaperon Rouge dans le bois ?
9) Que veut faire le Loup ?
10) Est-ce que la petite fi lle et le Loup prennent le même chemin pour aller chez la Grand-mère ?
11) Qui est allé le plus vite sur le chemin ?
12) Qui a pris le chemin le plus court ?
13) Qui est arrivé le premier chez la Grand-mère ?
14) Que fait le Loup quand il arrive chez la Grand-mère ?
15) Que fait le Loup après avoir mangé la Grand-mère ?
16) Que le Petit Chaperon Rouge pense-t-elle quand elle entend la grosse voix du Loup ?
17) Pourquoi elle est bien étonnée de voir sa Grand-mère ?
18) Quest-ce que la petite fille trouve étrange ?
19) Que fait le Loup avec le Petit Chaperon Rouge ?
Укажите, какие утверждения верные, а какие нет:
1) Le Petit Chaperon rouge est une petite fille qui habite avec sa mère dans un Village.
2) Le Petit Chaperon rouge est partie pour aller chez le Loup.
3) Dans le bois elle a rencontré compère la Grand-Mère.
4) Le Loup s’est mis à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus long, et la petite fille sen est allée par le chemin le plus court.
5) Le Loup est très vite arrivé à la maison de la Grand-mère.
6) Le méchant Loup s’est jeté sur les Bûcherons, et les a mangé.
Найдите правильные ответы:
1) Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grands bras ?
2) Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes jambes ?
3) Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes oreilles ?
4) Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grands yeux ?
5) Ma grand-mère, pourquoi vous avez de grandes dents ?
1) Cest pour mieux courir, mon enfant.
2) Cest pour mieux voir, mon enfant.
3) Cest pour mieux tembrasser, ma fille.
4) Cest pour te manger.
5) Cest pour mieux écouter, mon enfant.
Les Fées
Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l’aînée lui ressemblait si fort d’humeur et de visage, que chacun, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l’honnêteté, était une des plus belles filles du monde. Cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
Mais encore cette pauvre enfant devait deux fois par jour aller très loin pour puiser de leau et rapporter une grande cruche pleine.
Un jour quelle était à cette fontaine, une pauvre femme est venue à elle et lui a prié de lui donner à boire.
— Oui, ma bonne mère, a dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle a puisé de leau au plus bel endroit de la fontaine et la lui a présenté, soutenant toujours la cruche.
La bonne femme a bu de leau et lui a dit :
— Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je veux beaucoup vous faire un don!
C’était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village, pour essayer l’honnêteté de cette jeune fille.
— Je vous donne pour don, a continué la fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse.
Quand cette belle fille est arrivée à la maison, sa mère l’a grondé de revenir si tard de la fontaine.
— Je vous demande pardon, ma mère, a dit cette pauvre fille ; et, en disant ces mots, il lui sont sortis de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants.
— Que vois-je là !, a dit sa mère toute étonnée, je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants ! Doù vient cela, ma fille ? (C’était la première fois quelle l’a appelé sa fille.)
La pauvre enfant lui a naïvement raconté tout ce qui lui était arrivé, en jetant une infinité de diamants.
— Vraiment, a dit la mère, il faut que j’y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle. Vous voulez avoir le même don, nest-ce pas ? Vous devez aller puiser de l’eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui donner de l’eau bien honnêtement.
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