Ги де Мопассан - Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье
- Название:Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье
- Автор:
- Жанр:
- Издательство:неизвестно
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг:
- Избранное:Добавить в избранное
-
Отзывы:
-
Ваша оценка:
Ги де Мопассан - Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье краткое содержание
Текст адаптирован по методу Ильи Франка (без упрощения оригинала).
Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье - читать онлайн бесплатно ознакомительный отрывок
Интервал:
Закладка:
Alors le monsieur(тогда господин) , qui se trouvait assis entre Rosa la Rosse et le vieux paysan(который сидел между Розой-Рожицей и старым крестьянином) , se mit à cligner de l'oeil(начал подмигивать: «мигать глазом») aux trois canards(трем уткам) dont les têtes sortaient du grand panier(головы которых высовывались: «выходили» из большой корзины) ; puis, quand il sentit(а затем, когда он почувствовал) qu'il captivait déjà son public(что овладел общим вниманием; captiver — пр., перен. покорить; пленить ) , il commença à chatouiller ces animaux sous le bec(принялся щекотать птиц под клювом) , en leur tenant des discours drôles(обращаясь к ним с забавными речами) pour dérider la société(чтобы развеселить общество) : «Nous avons quitté notre petite ma-mare(мы покинули нашу /родную/ лу-лужицу; mare — лужа; пруд ) ! couen! couen! couen!(кря! кря! кря!)— pour faire connaissance avec la petite bro-broche(чтобы познакомиться с ве-вертелом) , — couen! couen! couen!» Les malheureuses bêtes tournaient le cou(несчастные животные вывертывали шеи) afin d'éviter les caresses(чтобы уклониться от щекотки; caresse — ласка ) , faisaient des efforts affreux(делали невероятные усилия) pour sortir de leur prison d'osier(чтобы вырваться из своей ивовой тюрьмы) ; puis soudain toutes trois ensemble(и вдруг все три вместе) poussèrent un lamentable cri de détresse(с отчаянием испустили жалобный крик; détresse — скорбь, тоска; lamentable — жалобный ) : «Couen! couen! couen! couen!» Alors ce fut une explosion de rires parmi les femmes(тогда среди женщин раздался взрыв хохота; je fus — il fut — être ) . Elles se penchaient(они нагибались) , elles se poussaient pour voir(они толкали друг друга, чтобы поглядеть) : on s'intéressait follement aux canards(утки возбуждали безумное любопытство; fou (folle) — сумасшедший ) ; et le monsieur redoublait de grâce(а господин удваивал свои приставания) , d'esprit et d'agaceries(остроты и ужимки; esprit — ум; остроумие; agacerie — кокетство, заигрывание ).
Alors le monsieur, qui se trouvait assis entre Rosa la Rosse et le vieux paysan, se mit à cligner de l'oeil aux trois canards dont les têtes sortaient du grand panier; puis, quand il sentit qu'il captivait déjà son public, il commença à chatouiller ces animaux sous le bec, en leur tenant des discours drôles pour dérider la société: «Nous avons quitté notre petite ma-mare! couen! couen! couen! — pour faire connaissance avec la petite bro-broche, — couen! couen! couen!» Les malheureuses bêtes tournaient le cou afin d'éviter les caresses, faisaient des efforts affreux pour sortir de leur prison d'osier; puis soudain toutes trois ensemble poussèrent un lamentable cri de détresse: «Couen! couen! couen! couen!» Alors ce fut une explosion de rires parmi les femmes. Elles se penchaient, elles se poussaient pour voir: on s'intéressait follement aux canards; et le monsieur redoublait de grâce, d'esprit et d'agaceries.
Rosa s'en mêla, et, se penchant par-dessus les jambes de son voisin, elle embrassa les trois bêtes sur le nez. Aussitôt chaque femme voulut les baiser à son tour; et le monsieur asseyait ces dames sur ses genoux, les faisait sauter, les pinçait; tout à coup il les tutoya.
Les deux paysans, plus affolés encore que leurs volailles, roulaient des yeux de possédés sans oser faire un mouvement, et leurs vieilles figures plissées n'avaient pas un sourire, pas un tressaillement.
Rosa s'en mêla(Роза не удержалась; se mêler — вмешиваться; браться за что-л ) , et, se penchant par-dessus les jambes de son voisin(и, перегнувшись через колени своего соседа; se pencher — наклоняться ) , elle embrassa les trois bêtes sur le nez(поцеловала в клюв всех трех птиц) . Aussitôt chaque femme voulut les baiser à son tour(тотчас же каждая женщина захотела чмокнуть их в свою очередь) ; et le monsieur asseyait ces dames sur ses genoux(господин сажал наших дам к себе на колени) , les faisait sauter(подкидывал их: «заставлял их прыгать») , les pinçait(щипал) ; tout à coup il les tutoya(вдруг он заговорил с ними на ты; tutoyer — обращаться на ты ).
Les deux paysans(крестьяне) , plus affolés encore que leurs volailles(еще более ошеломленные, чем их птицы; volaille — домашняя птица ) , roulaient des yeux de possédés(таращили глаза как одержимые: «глаза одержимых») sans oser faire un mouvement(не смея пошевелиться) , et leurs vieilles figures plissées(на их старых, сморщенных лицах) n'avaient pas un sourire(не было /ни тени/ улыбки) , pas un tressaillement(ни малейшего движения; tressaillement — вздрагивание; содрогание ).
Rosa s'en mêla, et, se penchant par-dessus les jambes de son voisin, elle embrassa les trois bêtes sur le nez. Aussitôt chaque femme voulut les baiser à son tour; et le monsieur asseyait ces dames sur ses genoux, les faisait sauter, les pinçait; tout à coup il les tutoya.
Les deux paysans, plus affolés encore que leurs volailles, roulaient des yeux de possédés sans oser faire un mouvement, et leurs vieilles figures plissées n'avaient pas un sourire, pas un tressaillement.
Alors le monsieur, qui était commis voyageur, offrit par farce des bretelles à ces dames, et, s'emparant d'un de ses paquets, il l'ouvrit. C'était une ruse, le paquet contenait des jarretières.
Il y en avait en soie bleue, en soie rose, en soie violette, en soie mauve, en soie ponceau, avec des boucles de métal formées par deux amours enlacés et dorés. Les filles poussèrent des cris de joie, puis examinèrent les échantillons, reprises par la gravité naturelle à toute femme qui tripote un objet de toilette. Elles se consultaient de l'oeil ou d'un mot chuchoté, se répondaient de même, et Madame maniait avec envie une paire de jarretières orangées, plus larges, plus imposantes que les autres: de vraies jarretières de patronne.
Alors le monsieur(тогда господин) , qui était commis voyageur(оказавшийся коммивояжером) , offrit par farce des bretelles à ces dames(смеха ради предложил нашим дамам подтяжки) , et, s'emparant d'un de ses paquets(и, овладев одним из своих свертков) , il l'ouvrit(он раскрыл его) . C'était une ruse(это была хитрость) , le paquet contenait des jarretières(в пакете были: «пакет заключал в себе» подвязки).
Il y en avait en soie bleue(там были подвязки: «их там имелось» из голубого шелка) , en soie rose(розового) , en soie violette(фиолетового) , en soie mauve(сиреневого) , en soie ponceau(пунцового) , avec des boucles de métal(с металлическими пряжками) formées par deux amours enlacés et dorés(в виде двух обнимающихся позолоченных амуров; enlacer — сплетать; обнимать ) . Les filles poussèrent des cris de joie(девицы подняли радостный крик; pousser des cris — кричать; pousser — толкать; испускать ) , puis examinèrent les échantillons(после чего принялись разглядывать образцы) , reprises par la gravité(с важностью: «охваченные важностью»; reprendre ) naturelle à toute femme(присущей каждой женщине) qui tripote un objet de toilette(которая держит в руках какую-нибудь принадлежность туалета; tripoter — теребить ) . Elles se consultaient de l'oeil ou d'un mot chuchoté(они обменивались взглядами, шептались; chuchoter — шептать ) , se répondaient de même(так же /шепотом/ отвечали друг другу) , et Madame maniait avec envie(а Хозяйка с вожделением ощупывала; manier — трогать; держать в руках ) une paire de jarretières orangées(пару оранжевых подвязок) , plus larges, plus imposantes que les autres(болеё широких, болеё внушительных, чем остальные) : de vraies jarretières de patronne(настоящих хозяйских подвязок).
Alors le monsieur, qui était commis voyageur, offrit par farce des bretelles à ces dames, et, s'emparant d'un de ses paquets, il l'ouvrit. C'était une ruse, le paquet contenait des jarretières.
Il y en avait en soie bleue, en soie rose, en soie violette, en soie mauve, en soie ponceau, avec des boucles de métal formées par deux amours enlacés et dorés. Les filles poussèrent des cris de joie, puis examinèrent les échantillons, reprises par la gravité naturelle à toute femme qui tripote un objet de toilette. Elles se consultaient de l'oeil ou d'un mot chuchoté, se répondaient de même, et Madame maniait avec envie une paire de jarretières orangées, plus larges, plus imposantes que les autres: de vraies jarretières de patronne.
Le monsieur attendait, nourrissant une idée: «Allons, mes petites chattes, dit-il, il faut les essayer.» Ce fut une tempête d'exclamations; et elles serraient leurs jupes entre leurs jambes comme si elles eussent craint des violences. Lui, tranquille, attendait son heure. Il déclara: «Vous ne voulez pas, je remballe». Puis finalement: «J'offrirai une paire, au choix, à celles qui feront l'essai.» Mais elles ne voulaient pas, très dignes, la taille redressée. Les deux Pompes cependant semblaient si malheureuses qu'il leur renouvela la proposition. Flora Balançoire surtout, torturée de désir, hésitait visiblement. Il la pressa: «Vas-y, ma fille, un peu de courage; tiens, la paire lilas, elle ira bien avec ta toilette.» Alors elle se décida, et relevant sa robe, montra une forte jambe de vachère, mal serrée en un bas grossier. Le monsieur, se baissant, accrocha la jarretière sous le genou d'abord, puis au-dessus; et il chatouillait doucement la fille pour lui faire pousser des petits cris avec de brusques tressaillements. Quand il eut fini il donna la paire lilas et demanda: «A qui le tour?» Toutes ensemble s'écrièrent: «A moi! à moi!»
Читать дальшеИнтервал:
Закладка: