Ги де Мопассан - Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье

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    Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье
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Ги де Мопассан - Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье краткое содержание

Французский язык с Ги де Мопассаном. Заведение Телье - описание и краткое содержание, автор Ги де Мопассан, читайте бесплатно онлайн на сайте электронной библиотеки LibKing.Ru
Забавная и по-французски пикантная история, рассказанная живым языком классика мировой литературы.
Текст адаптирован по методу Ильи Франка (без упрощения оригинала).

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M. Poulin et M. Dupuis, enragés l'un contre l'autre, partirent, chacun de son côté, sans se saluer.

Les quatre autres se remirent en marche, et redescendirent instinctivement vers l'établissement Tellier. Il était toujours clos, muet, impénétrable. Un ivrogne, tranquille et obstiné, tapait des petits coups dans la devanture du café, puis s'arrêtait pour appeler à mi-voix le garçon Frédéric. Voyant qu'on ne lui répondait point, il prit le parti de s'asseoir sur la marche de la porte, et d'attendre les événements.

Les bourgeois allaient se retirer quand la bande tumultueuse des hommes du port parut au bout de la rue. Les matelots français braillaient La Marseillaise, les anglais le Rule Britania. Il y eut un ruement général contre les murs, puis le flot de brutes reprit son cours vers le quai, où une bataille éclata entre les marins des deux nations. Dans la rixe, un Anglais eut le bras cassé, et un Français le nez fendu.

L'ivrogne, qui était resté devant la porte, pleurait maintenant comme pleurent les pochards ou les enfants contrariés.

Les bourgeois enfin se dispersèrent.

Peu à peu le calme revint sur la cité troublée. De place en place, encore par instants, un bruit de voix s'élevait, puis s'éteignait dans le lointain.

Seul, un homme errait toujours, M. Tournevau, le saleur, désolé d'attendre au prochain samedi; et il espérait on ne sait quel hasard, ne comprenant pas; s'exaspérant que la police laissât fermer ainsi un établissement d'utilité publique qu'elle surveille et tient sous sa garde.

L'ivrogne, qui était resté devant la porte(пьяница, все еще остававшийся у двери) , pleurait maintenant(теперь плакал) comme pleurent les pochards(как плачут люди во хмелю; pochard — пьяница ) ou les enfants contrariés(или обиженные дети).

Les bourgeois enfin se dispersèrent(наконец буржуа разошлись; disperser — разбрасывать, рассеивать ).

Peu à peu le calme revint sur la cité troublée(мало-помалу спокойствие вернулось в растревоженный город) . De place en place(местами) , encore par instants, un bruit de voix s'élevait(ещё поднимался временами шум голосов) , puis s'éteignait dans le lointain(после /чего/ замирал в отдалении).

Seul, un homme errait toujours(только один человек все еще бродил поблизости; errer — блуждать ) , M. Tournevau, le saleur(/то был/ рыботорговец г-н Турнево) , désolé d'attendre au prochain samedi(огорченный /тем, что ему придется/ ждать до следующей субботы) ; et il espérait on ne sait quel hasard(он надеялся неизвестно на какую случайность) , ne comprenant pas(/ничего/ не понимая) ; s'exaspérant que la police laissât fermer ainsi(негодуя, что полиция допустила вот так закрыть) un établissement d'utilité publique(общественно полезное учреждение) qu'elle surveille et tient sous sa garde(находящееся под её надзором и охраной: «за которым она надзирает и держит под своей защитой»).

L'ivrogne, qui était resté devant la porte, pleurait maintenant comme pleurent les pochards ou les enfants contrariés.

Les bourgeois enfin se dispersèrent.

Peu à peu le calme revint sur la cité troublée. De place en place, encore par instants, un bruit de voix s'élevait, puis s'éteignait dans le lointain.

Seul, un homme errait toujours, M. Tournevau, le saleur, désolé d'attendre au prochain samedi; et il espérait on ne sait quel hasard, ne comprenant pas; s'exaspérant que la police laissât fermer ainsi un établissement d'utilité publique qu'elle surveille et tient sous sa garde.

Il y retourna, flairant les murs, cherchant la raison: et il s'aperçut que sur l'auvent une pancarte était collée. Il alluma bien vite une allumette-bougie, et lut ces mots tracés d'une grande écriture inégale: «Fermé pour cause de première communion.»

Alors il s'éloigna, comprenant bien que c'était fini.

L'ivrogne maintenant dormait, étendu tout de son long en travers de la porte inhospitalière.

Et le lendemain, tous les habitués, l'un après l'autre, trouvèrent moyen de passer dans la rue avec des papiers sous le bras pour se donner une contenance; et d'un coup d'oeil furtif, chacun lisait l'avertissement mystérieux: «Fermé pour cause de première communion.»

Il y retourna(он возвратился туда) , flairant les murs(внимательно разглядывая стены; flairer — нюхать ) , cherchant la raison(ища причину) : et il s'aperçut que sur l'auvent(и он увидел, что под навесом) une pancarte était collée(приклеено какое-то объявление; pancarte — плакат; объявление ) . Il alluma bien vite une allumette-bougie(он поспешно зажёг восковую спичку) , et lut ces mots(и прочел следующие слова) tracés d'une grande écriture inégale(написанные крупным, неровным почерком) : «Fermé pour cause de première communion.»(закрыто по случаю первого причастия)

Alors il s'éloigna(тогда он удалился) , comprenant bien que c'était fini(поняв, что надеяться уже не на что: «что это было кончено»).

L'ivrogne maintenant dormait(пьяница теперь спал) , étendu tout de son long(растянувшись во весь свой рост) en travers de la porte inhospitalière(поперек негостеприимных дверей).

Et le lendemain, tous les habitués(и на следующий день все завсегдатаи) , l'un après l'autre(один за другим) , trouvèrent moyen de passer dans la rue(придумали предлог: «нашли средство», чтобы пройти по этой улице) avec des papiers sous le bras(с деловыми бумагами под мышкой) pour se donner une contenance(дабы придать себе солидности; contenance — осанка; манера держать себя ) ; et d'un coup d'oeil furtif(и брошенным искоса взглядом; furtif — тайный ) , chacun lisait l'avertissement mystérieux(каждый прочитывал таинственное объявление) : «Fermé pour cause de première communion.»(закрыто по случаю первого причастия)

Il y retourna, flairant les murs, cherchant la raison: et il s'aperçut que sur l'auvent une pancarte était collée. Il alluma bien vite une allumette-bougie, et lut ces mots tracés d'une grande écriture inégale: «Fermé pour cause de première communion.»

Alors il s'éloigna, comprenant bien que c'était fini.

L'ivrogne maintenant dormait, étendu tout de son long en travers de la porte inhospitalière.

Et le lendemain, tous les habitués, l'un après l'autre, trouvèrent moyen de passer dans la rue avec des papiers sous le bras pour se donner une contenance; et d'un coup d'oeil furtif, chacun lisait l'avertissement mystérieux: «Fermé pour cause de première communion.»

II

C'est que Madame avait un frère établi menuisier en leur pays natal, Virville, dans l'Eure. Du temps que Madame était encore aubergiste à Yvetot, elle avait tenu sur les fonts baptismaux la fille de ce frère qu'elle nomma Constance, Constance Rivet; étant elle-même une Rivet par son père. Le menuisier, qui savait sa sœur en bonne position, ne la perdait pas de vue, bien qu'ils ne se rencontrassent pas souvent, retenus tous les deux par leurs occupations et habitant du reste loin l'un de l'autre. Mais comme la fillette allait avoir douze ans, et faisait, cette année-là, sa première communion, il saisit cette occasion d'un rapprochement, il écrivit à sa sœur qu'il comptait sur elle pour la cérémonie. Les vieux parents étaient morts, elle ne pouvait refuser à sa filleule; elle accepta. Son frère, qui s'appelait Joseph, espérait qu'à force de prévenances il arriverait peut être à obtenir qu'on lit un testament en faveur de la petite, Madame étant sans enfants.

C'est que Madame avait un frère(дело в том, что у Хозяйки был брат) établi menuisier(столярничавший: «устроенный столяром») en leur pays natal, Virville(в их родном селе Вирвиле) , dans l'Eure(в /департаменте/ Эр) . Du temps que Madame était encore aubergiste à Yvetot(когда Хозяйка еще была трактирщицей в Ивето) , elle avait tenu sur les fonts baptismaux(она крестила: «держала в купели»; tenir qn sur les fonts baptismaux — быть к.-л. крёстным отцом, крёстной матерью; fonts baptismaux — купель ) la fille de ce frère(дочь брата) qu'elle nomma Constance, Constance Rivet(которой она дала имя Констанции, Констанции Риве) ; étant elle-même une Rivet par son père(девичья фамилия Хозяйки тоже была Риве: «будучи сама Риве по своему отцу») . Le menuisier, qui savait sa sœur en bonne position(столяр, зная, что дела сестры идут хорошо; position — ситуация; положение ) , ne la perdait pas de vue(не терял её из виду) , bien qu'ils ne se rencontrassent pas souvent(хотя встречались они не часто) , retenus tous les deux par leurs occupations(оба занятые своим делом; retenir — удерживать ) et habitant du reste loin l'un de l'autre(и проживавшие к тому же далеко друг от друга) . Mais comme la fillette allait avoir douze ans(но поскольку девочке вскоре исполнялось двенадцать лет) , et faisait, cette année-là, sa première communion(и в этом году /она/ совершала своё первое причастие) , il saisit cette occasion d'un rapprochement(он воспользовался этим предлогом для сближения; saisir — хватать ) , il écrivit à sa sœur(написал своей сестре) qu'il comptait sur elle pour la cérémonie(что рассчитывает /видеть/ её на торжестве; compter sur qn — рассчитывать на к.-л. ) . Les vieux parents étaient morts(старики уже умерли) , elle ne pouvait refuser à sa filleule(она не могла отказать своей крестнице) ; elle accepta(она согласилась) . Son frère, qui s'appelait Joseph(брат её, которого звали Жозеф) , espérait qu'à force de prévenances(надеялся, что любезным и предупредительным обращением; prévenance — предупредительность; prévenir — предупреждать ) il arriverait peut être à obtenir(ему удастся, быть может, добиться; arriver à + inf — удаваться; ухитриться; суметь сделать ч.-л. ) qu'on lit un testament en faveur de la petite(чтобы завещание было составлено в пользу девочки) , Madame étant sans enfants(Хозяйка /ведь/ была бездетна).

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